Cinéma

Homunculus, le film

Homunculus est au départ un manga d’Hideo Yamamoto paru chez Tonkam. Il a été publié au Japon dans le magazine Big Comic Spirits (seinen) au début des années 2000. Les 15 tomes que compte la série ne sont plus en réimprimée, mais se trouve encore d’occasion. Cette fois je vais me pencher sur l’adaptation cinématographique. Sortie dans les salles obscures japonaises le le 2 avril, c’est sur Netflix qu’on peut profiter du film depuis le 22 avril.

Le résumé

Ancien salaryman, un SDF accepte l’étrange proposition d’un étudiant en médecine : se faire trépaner en échange de 700 000 yens. Ce trou de quelques millimètres dans le crâne déclenche chez le SDF l’apparition d’un sixième sens : la perception des homunculus.

 

Œil pour œil

Il s’agit d’un film de Takashi Shimizu, il est connu pour avoir aussi créé et réalisé la série des Ju-On, les deux premiers The Grudge et bien d’autres films d’horreur. Si vous êtes familier avec ses films et son style vous devriez être dans votre élément. Certes ce n’est pas une histoire d’horreur avec des fantômes, mais l’humain est parfois tout aussi flippant. Un passage m’a vraiment dérangée scène de viol était-elle nécessaire ? Je n’ai pas lu le manga, je ne sais pas si elle existe… Mais on aurait pu s’en passer.

Je suis assez partagé sur le film en lui-même. Il comporte quelques passages singuliers avec des idées visuelles plutôt intéressantes, le reste est plus conventionnel. Le plus gros soucis est sans doute le problème de rythme. C’est confus, il faut rentrer aux forceps 15 tomes en moins de deux heures, il faut emprunter des raccourcis qui sont loin de dynamiser le récit. De longues conversations, des passages obscures, et une tension malsaine loin d’être prenante.

Bon point le titre tout de même avec le titre de millennium parade, Trepanation, tiré de leur premier album.

Profitez de la présence d’Homunculus sur Netflix pour votre culture générale, de toute façon le film n’aurait pas valu une place de ciné… Le manga n’étant plus disponible vous n’aurez sans doute pas l’occasion de vous y frotter.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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