Japonvoyage 13 - 2019-2020Voyages

Voyage au Japon – Jour 10 – 28 décembre : Comiket 97 et Banana fish’s cafe

Aujourd’hui c’est THE grand événement. J’en entends parler depuis des années sans y avoir mis les pieds. Nous sommes allés au Comiket à Odaiba ! Cet hiver c’est le Comiket 97 il se déroule sur quatre jours au lieu de trois à cause des jeux Olympiques dans 6 mois. Le samedi est le plus important pour moi car il y a un maximum d’auteur.es de Boy’s love.

Pour y entrer il suffit d’acheter le catalogue papier. Vous pouvez vous le faire envoyer en 48h par amazon JP (il sort début décembre), sinon vous pouvez l’acheter sur place dans les Animate, Toranoana ou tout autres boutiques de doujinshi. Avec le catalogue est vendu des bracelets. Ce sont ces bracelets qui sont indispensables pour entrer. Vous le mettez sur votre poignet et il faudra simplement le montrer pour accéder au Tokyo big sight. Il y a une couleur différente pour chaque jour. Donc quand vous achetez le catalogue vous acheter automatiquement les quatre jours !

Le catalogue c’est juste pour vous donner toutes les informations sur les consignes et les artistes présents sur les quatre jours. C’est un énorme bottin. Si j’avais su avant je n’aurais pas pris le mien, j’aurais juste pris les bracelets et le plan qui est détachable… Vous pouvez aussi avoir les informations sur leur site officiel, mais c’est payant au bout d’un moment. Perso, ça m’a permis de commencer mes recherches. Le mieux étant de consulter les artistes sur les réseaux qui vont donner le jour de leur venue et le numéro de leur stand.

Sur place c’est très bien indiqué, et même si vous ne parlez pas japonais c’est très simple, c’est très bien organisé. Révisez peut-être quand même vos hiragana et vos katakana.

Nous ne sommes pas arrivés à 5h du mat, mais juste avant l’ouverture à 10h. Pourquoi ? Parce que je n’avais aucun intérêt à arriver trop tôt (Merci Stéphanie du tuyaux). J’avais quelques artistes à voir mais pas tant que ça et nous sommes deux, ainsi quand l’un fait la queue chez quelqu’un, l’autre peut faire la queue ailleurs.

Nous arrivons vers 10h10 et nous n’allons pas attendre plus de 20 min pour être à l’intérieur ! Ça va très vite. Un avance en masse, en groupe, il suffit de lever le bras et de montrer son bracelet, pas besoin de donner un billet ou de fouiller les sacs. C’est donc ultra rapide.

La foule est pourtant impressionnante ! J’avoue sur le coup j’ai eu peur de pas trouver ce que je voulais, ou de me perdre. Mais en fait pas du tout. C’est très calme et bien indiqué. Bon, je me suis trompée, mais ça je ne le dois qu’à ma propre inattention.

Le symbole de bons nombres d’otaku : Le Tokyo big sight !

Chaque hall est bien indiqué, on va passer de l’un à l’autre sans faire la queue même si parfois c’est loin. J’ai fait mon plan de bataille avant de venir il n’y a plus qu’à suivre mes croix sur le plan. J’ai tout de même flâné dans les allées dédiées à Promare et j’ai acheté des doujinshi (fanzine) juste parce que les couvertures étaient sympa.

Il y a beaucoup de monde, mais c’est tellement grand qu’on est jamais compressé comme à Japan Expo par exemple.

En revanche, il y a tellement de choses à voir et à acheter, qu’on peut y passer tout l’argent de ses vacances. Je n’ai d’ailleurs été voir que la partie doujinshi. Il y a une partie pro avec pas mal d’anime et des queues de malade, mais je n’ai pas eu le courage de faire tout ça dans la même journée.

Il y a beaucoup d’artistes où vous n’aurez pas besoin de faire la queue. Et puis, il y a celle où vous allez devoir attendre 20, 30, voir 45 min. Et attention, là aussi il faut faire attention car tout est bien organisé.

Les auteurs qui ramènent du monde sont sur les côtés ce qui permet de faire la queue à l’extérieur sans déranger les autres stands. Il faut donc prendre le numéro du stand et aller chercher la pancarte à l’extérieur, il y en a généralement une pour le début de la queue et la fin de la queue. Et là bha y a plus qu’à attendre. Une personne est préposée pour gérer la file et vous donnera les instructions pour avancer. Dans tous les cas faites comme les autres personnes autours de vous. Si on vous demande de lever les bras pour avancer… allez-y !

Mon sac s’est bien remplis en quelques heures. Attention, ça ouvre à 10h, mais la plupart des stands ferment à 15h même si c’est sensé fermer à 16h. Nous allons dans le bâtiment principal avec les séries qui ont le plus le vent en poupe du genre Yuri on Ice, Promare, Haikyuu, les séries du Jump… Il y a un bâtiment avec exclusivement des doujinshi sur Detective Conan et L’attaque des titans…

J’ai donc loupé Gearous, c’est pourtant la première autrice que je tente… Mais, je me trompe de file. J’ai fait la queue pour AKIZUKI Ryou alias Yubinbasha qui semblait être un circle assez demandé (20 ans d’ancienneté…) vu que j’y ai passé plus de trente minutes dans le froid. Bref, hasard total, mais bonne pioche au final.
Pendant ce temps AG était parti faire la queue pour moi sur d’autres stands pendant ce temps. Pour celui du Circle Gusari (KIZU Natsuki, l’autrice de Given), il n’a pas mis beaucoup de temps car il y avait quatre personnes ! Ça débitait du feu de dieu 😀 Il m’a pris aussi quelques doujinshi Promare.

Dans un autre bâtiment, je vais dans l’allée des autrices parodiant Banana Fish, il n’y a pas grand monde, et seulement une que je connais. Je suis donc repartie avec l’intégral des doujinshi de Juran. Ça lui a fait tout drôle qu’une gaijin débarque et veuille tout prendre sans hésiter une seconde…

Je passe ensuite dans un autre bâtiment excentré avec des « orginaux » appelés « June » (du nom du magazine) dans les conventions. Là, je passe prendre les derniers doujinshi de Guilt Pleasure (in these words) et Yonezoh Nekota (Treat me gently please).
J’ai découvert totalement par hasard Shimaji (Midarana neko wa tsumewokakusu) alors qu’elle a été publié en France il y a quelques années. J’avais trouvé la couverture sympa. J’espérais voir UNOHANA (Caprices du Jaguar, The Dog and Waning Moon) malheureusement elle s’est désistée juste avant car elle était malade. J’ai aussi pris le doujinshi de Kashio toujours parce que la couv’ était sympa.
L’allée était assez petite pour voir vraiment plus d’auteurs d’originaux, il vaut mieux aller aux JGarden (avril et octobre).

Je suis passée dans les allées des doujinshi gay, je ne connaissais encore aucun auteur, je m’en veux d’être juste passé en coup de vent sans rien acheter. Mais j’avoue que j’étais déjà très chargée…

Ensuite, je décide de retourner dans le premier hall pour récupérer les doujinshi de Chikaya pour Caroline car je sais qu’elle est fan. Nous avons attendu au moins 45 min, il fait mega froid et on stagne pendant un bon moment sans que la file ne bouge. Du coup je m’en prend deux aussi sur Todoroki Shoto histoire de pas mettre gelé les mains pour rien. C’est juste au moment où je tenais une pancarte de début de file que j’ai trouvé Emmanuel B. et ses trois loustiques plein d’énergie. Admirez le coup de bol quand même !

Après les achats on se retrouve pour manger ensemble et papoter dans le bâtiment derrière la statue de Gundam. Il y a pas mal de restaurant et des tables un peu partout. C’était over plein, mais on a quand même trouvé une place.

Je pourrais dire que j’ai vu les deux.

Il y avait plein de choix différents, japonais ou hamburgers. C’est un peu bruyant mais pas cher, alors on va faire avec. On prend notre repas au Carl’s Jr.


Ensuite on part vers Ikebukuro, pour faire les boutiques. Oui nous n’en avons pas eu assez. Un petite coucou à Gackt dans le train à défaut d’un bus (les vieux comprendrons la réf.).

Nous revoilà au Super potato et au Surugaya.

J’en profite pour aller au Graffart Shop qui est pratiquement en face… J’adore leurs goodies trop mimi.

J’aime bien Ikebukuro, parce que j’y ai souvent habité (au Kimi Ryokan) et glandé. C’est aussi le quartier des fans de boy’s love avec sa fameuse Otome road.

On a fait les magasins de jeux vidéo, d’anime (animate, graffart, Mandarake…), de Boy’s love, le book of etc. et je peux vous dire qu’on a été vite car on manquait de temps.

On a quand même réussi tous les deux à remplir notre panier…….

Nous repartons car nous avons rendez-vous à Harajuku pour manger au Banana fish café. J’ai fait réserver notre horaires à une amie sur place (Merci Christelle), ensuite il faut montrer sa réservation à l’entrée et il l’a valide sur votre smartphone. On vous file une liste de ce que l’on peut commander (nourriture, boissons), on coche les cases avec la quantité et sa roule y a plus qu’à payer. Juste avant de rentrer tirage au sort des lots à l’aveugle offert avec la réservation. A l’heure dite plus qu’à prendre votre place.

On a bien failli arriver en retard, car il demande d’arriver 20 min avant la réservation. Mais ça va je suis arrivée avec le souffle court mais c’est tout. J’ai rarement fait Harajuku, Omotesando aussi rapidement ! Heureusement, je connais très bien le chemin.

J’étais en plein rêve. Je voulais trop aller à l’un de ces restaurants éphémère depuis un an. J’étais trop contente d’en avoir un alors que la série s’est terminé y a un an déjà.

Globalement c’est assez cher, mais j’avoue tout était bon contrairement aux boissons de Sarazanmai.

Il y a même un décors très classe, un écran géant qui passait des extraits de l’anime et du générique de Blue encount.

J’ai pris un plat salé, AG sucré et deux boissons. La batterie sur la table, c’est la mienne où j’ai rajouté un sticker Banana Fish :p On se refait pas.

Et elles sont vraiment bonnes même si j’ai pas compris tout ce qui était dedans.

Après 45 min on peut s’en allé, nous étions le dernier groupe de la journée. On venir sans réservation, mais du coup pas sûr d’avoir une place et pas sûr d’avoir accès à la boutique. En tous les cas moi, j’a adoré !

La boutique de goodies n’est pas ouverte tout le temps. A l’entrée on nous a remis un numéro. On nous appelle par vague de trois/quatre personnes. On peut choisir ses articles et payer à la caisse. Et là je me suis lâchée. Ça m’a coûté un bras, mais j’étais venue en toute connaissance de cause. Il était interdit de prendre des photos à l’intérieur sauf à quelques endroits.

Plus qu’à reprendre le métro à Omotesando, c’est direct pour la Tokyo Skystree. On est rentré fatigués !!

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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