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Lecture découverte : Paris, 1899 : Fragments d’éternité

Suivant des conseils et les promotions de MxM Bookmark j’ai eu envie de lire Paris, 1899 : Fragments d’éternité de Séverine Mikan. J’avais déjà bavé devant la couverture de Yooichi Kadono au Salon du livre en début d’année. L’occasion était donc trop belle pour ne pas tenter l’aventure. Bien m’en a pris car je ne regrette qu’une chose, ne pas avoir craqué en mars dernier !

Le roman se déroule à Paris, en décembre 1899. La ville Lumière est un chantier immense, celui de la grande Exposition universelle. Là, au cœur de cette ruche festive et laborieuse où vont naître bientôt tous les espoirs de la Belle Époque, des vies se croisent, se mêlent, s’étreignent.

Henryk, artiste sans le sou à l’âme révolutionnaire, rencontre James, l’héritier d’une riche famille anglaise. Leurs deux mondes ne pouvaient être plus opposés et pourtant, entre ces deux jeunes hommes, le coup de foudre est immédiat. Pas après pas, entre les quartiers de la bohème et de la bourgeoisie, de la chambre sous les toits d’Henryk au luxueux hôtel particulier de James, va se dessiner une belle histoire d’amour faite de doute, de séduction, de tendresse et de heurs. Car de lourds secrets vont bien vite rattraper les deux amants, et mettre en danger leur fragile idylle que la très conservatrice société de fin de siècle ne tolère pas…

Une romance historique M/M, à la Belle époque, ce titre avait tout pour me plaire. Ce qui m’a tout de suite plu c’est qu’on sent que l’autrice a fait des études d’Histoire de l’Art, que c’est son domaine et qu’elle aime ça. Il y a quelques notes pour celles et ceux qui seraient un peu perdu avec le vocabulaire ou les références. Pour moi, c’est du petit lait. J’ai lu avec délectation Paris 1899. Là encore une fois le livre ouvert, je ne l’ai pas lâché. L’histoire d’amour impossible entre James et Henryk est particulièrement belle, mais toute l’attention apportée à leur environnement m’a tout autant charmée.

L’écriture est très agréable, j’avais une idée assez précise grâce à ses descriptions qui aide l’imagination du lecteur sans jamais alourdir le récit.

Son seul défaut être beaucoup trop court ! Mais mince à peine 300 pages. Le développement de leur relation est très rapide, peut-être un peu trop. Après l’amour c’est parfois des coups de tête… Mais oui, j’en aurais bien lu quelques chapitres de plus je ne le cache pas.
Bonne nouvelle ce n’est que le tome 1. Il va donc y avoir un tome 2 : New York, 1954. Il sortira en janvier 2020. Autre époque, autre lieu, autres personnages, mais j’espère y retrouver la même qualité d’écriture et cette jolie palette d’émotions qui a rendu ma lecture irrésistible. L’autrice souhaite parcourir l’Histoire avec un grand H avec des histoires d’amour intenses et romantiques.

Paris, 1899, est une belle première réussite, et j’attends avec d’autant plus d’impatience les autres volets de ces amours intenses et parfois dramatiques. 

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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