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Devilman crybaby : la claque de la rentrée

Début janvier débarque sur Netflix au Japon, mais aussi dans le reste du monde, l’anime : Devilman crybaby. Une série de 10 épisodes de 25 minutes destinée aux adultes. Il est interdit au moins de 16 ans sur la plateforme. Il s’agit d’une adaptation du manga de Go Nagai de 1972 Devilman, cet auteur est plus connu en France pour Goldorak de son vrai nom Grendizer. Si je connais l’œuvre de Go Nagai, je n’avais ni lu ni vu aucune de ses adaptations.

Akira Fudô, jeune garçon froussard et pleurnichard, est incapable de défendre son amie agressée par des voyous. C’est alors que son ami d’enfance Ryô vient à son secours une arme à la main. Sa présence est toute sauf fortuite ; il est venu le chercher pour lui révéler sa terrible découverte : les démons existent et sont sur le point de se réveiller. Il va alors le transformer en démon.

Dès le premier épisode on se prend une claque magistrale. C’est osé et violent, je n’ai pas ressenti de retenu. La série est réalisée par Masaaki Yuasa dont le dernier film Lou et l’Île aux sirènes est sorti l’été dernier en France.  C’est sur une œuvre totalement différente qu’on le retrouve. Au début il faut un petit moment d’adaptation car son trait est particulier. Petit à petit on prend vite conscience qu’il va a merveille avec le style de dessin original de Go Nagai tout en insufflent une bonne dose de modernité.

Je n’ai pas les mots appropriés pour vous incité de le regarder. J’ai lu des critiques bien meilleures que la mienne et je n’ai rien à rajouter de plus que ce qui a déjà été dit. Je peux juste vous donner mon ressenti. J’ai adoré cet anime car il n’est pas comme les autres. De part son histoire remise au goût du jour, sa bande son entre techno et hip pop, son potentiel irrévérencieux, sa façon de nous mettre mal à l’aise et surtout cette capacité à ne pas tomber dans la simplicité.

Devilman crybaby n’est pas une série pour tout le monde, mais ceux qui sauront l’apprécier passeront un très bon moment. Pari réussi pour Netflix d’adapter sans censure cette oeuvre magistrale de Go Nagai. Je ne peux que vous encourager à sauter le pas et de découvrir l’enfer sur terre.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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