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Fahrenheit 451 : un sujet toujours aussi brûlant

51C49B44ZDLDepuis trois ans j’ai lu un grand nombre de dystopies récentes plutôt accès young adult. J’avoue y avoir trouver des aventures trépidantes et des héroïnes à fort caractère. J’ai eu envie de connaître la base, celles plus anciennes qui ont déjà leurs lettres de noblesse comme par exemple : Fahrenheit 451.

Résumé : 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Né en 1920, Ray Bradbury s’impose à la fin des années 40 comme un écrivain majeur, avec la parution d’une série de nouvelles oniriques et mélancoliques, plus tard réunies sous le titre de Chroniques martiennes. En 1953 il publie Fahrenheit 451. Il est mort en 2012 à l’âge de 91 ans.

Le titre du livre, fait référence à la température en degrés Fahrenheit que Bradbury avance comme température à laquelle le papier s’enflamme et se consume, soit environ 232,7 °C.

J’ai toujours eu peur de lire ce genre de bouquin. Une appréhension irrationnel comme si je n’allais rien comprendre ou que ce ne serait pas intéressant. Mais en fait pas du tout. Fahrenheit 451 se lit très facilement, par certains aspects on retrouve des éléments futuristes que j’ai trouvé très actuel comme le limier qui est une sorte de robot ou de drone, ou les murs qui pourraient être des écrans LCD géant.

Même si il fut édité en 1953 il n’a pas tant vieillie que ça. C’était d’ailleurs assez amusant le lire sur une liseuse. Même si les technologies ont évolué, la thématique est toujours aussi dramatiquement actuelle ! Les livres, le savoir, les idées sont des choses que l’on tentent encore de nos de jours d’anéantir par l’obscurantisme et le fanatisme. Un humain qui ne pense pas est plus facilement malléable et encore plus si on lui dit que c’est pour son bien.

Je suis ravie de cette lecture qui m’encourage à remonter le temps, ainsi j’ai déjà quelques autres titres en tête pour continuer l’exploration de la SF.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

4 réflexions sur “Fahrenheit 451 : un sujet toujours aussi brûlant

  • C’est un grand classique de SF qui me fait aussi un peu peur…. mais que je finirai sans aucun doute par lire aussi. S’il est aussi connu, c’est qu’il doit y avoir de bonnes raisons ^^

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  • Il m’en reste d’autres à découvrir que je n’ai pas encore oser lire comme 1984, le meilleur des mondes etc. ^^ Il faut se lancer quand on a vraiment envie !

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  • kuroro77

    J adore ray bradbury, je l’ai découvert au collège, j’en ai lu quelques un, j ai surtout accroché sur les chroniques martienne, un autre auteur que j ai découvert sur le tard c est barjavel j ai lu « ravage » de lui et je suis tombé sous le charme.

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  • Barjavel je l’ai lu au collège aussi (la nuit des temps). 🙂

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