[Lecture] Le Maître-harpiste de Pern

Il m’aura fallu un certain temps pour découvrir ce tome du Cycle de la balade de Pern.

Fan depuis mon adolescence, c’est avec cette série que j’ai connu la fantasy et mieux c’est avec le Vol du dragon que j’ai enfin appris à apprécier la lecture.

Edité chez Pocket, mais hélas jamais édité en poche ni réédité en grand format, il se vend à prix d’or sur les sites d’occasion. Heureusement, un ebook non officiel existe et m’a permis enfin de lire cet ouvrage. Malgré quelques erreurs il est très correct.

Anne McCarffrey y conte la vie du harpiste le plus célèbre et aimé des amateurs de son cycle : Robinton.
Son style d’écriture très simple comporte peu de descriptions ou de fioritures, elle va à l’essentiel avec un vocabulaire simple et direct.

On suit donc la biographie du maître de sa naissance où sa mère a failli mourir, jusqu’à la mort de Fax par F’lar au fort de Ruatha et Lessa qui accepte de venir au Wey de Benden. C’est le début du Vol du dragon.

Je ne me souvenais pas que son style était si simple, mais j’ai vite mis ce détail de côté pour me replonger avec délice dans le monde de Pern. Elle a cette capacité de nous offrir un monde avec ses codes et son histoire complexe, mais aussi des personnages attachants.

Robinton a toutes les qualités du monde. Il est surdoué, droit dans ses bottes, inventif et aimant. Pourtant rien ne lui sera épargné. Sa vie est ponctuée de coups durs, qu’il arrive malgré tout à surpasser parfois non sans difficulté.

Chaque personnages que rencontre Robinton est une occasion de faire des clins d’oeil aux autres livres du Cycle de la ballade de Pern. C’est donc avec un plaisir non dissimulé qu’on rencontre avec lui les futurs personnages de ses autres romans : F’lar, Lessa, F’nor, Jaxom (même s’il n’est pas nommé), Sebell, Lytol etc.

Seul bémol, l’histoire avance très vite, on survol certains passages. C’est vrai que du coup on ne s’ennuie pas, mais du coup on entre pas non plus totalement dans les intrigues de pouvoirs. Si le livres fait 400 pages, on aurait sans aucun soucis lu le double.

J’ai eu une furieuse envie de relire le reste du cycle tellement j’ai replongé avec bonheur dans cet univers. Pern le continent qui vous réconcilie avec les dragons. Et pour les petits jeunes qui seraient fans d’Eragorn, mais qui ne connaîtraient pas Pern, venez lire son cycle c’est lui a inspiré Christopher Paolini.
Je n’ai d’ailleurs qu’une hâte lire les derniers tomes du cycle qu’elle a écrit avant sa mort avec son propre fils.