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Anime printemps 2020 : L’excellente surprise qu’est Kakushigoto

Kakushigoto est écrit et dessiné par Kōji Kumeta. Au Japon, le manga débute en janvier 2016 du Monthly Shōnen Magazine. Sa parution est toujours en cours avec pas moins de 11 volumes à son actif. En France, il est édité par Véga avec trois tomes de parus. L’anime est diffusé sur Wakanim tous les jeudis, il contera 12 épisodes.

Voici Gotô Kakushi, auteur de mangas quelque peu érotiques et sa fille unique, Hime, en classe de CM1. Pour Kakushi, rien au monde ne passe avant sa fille adorée. Seulement, il y a quelque chose que le papa poule ne veut pas que sa fille découvre : son métier de mangaka ! Car si sa fille apprenait son « secret », elle le détesterait ! « C’est l’histoire d’une famille attachante pleine de rires et d’amour qui commence… »

La production de cet anime a été confié au studio Ajiadō connu pour avoir réalisé et produit Zettai Shōnen et Spirit of Wonder. Pour notre série, Yūta Murano (Seven Days War), est le réalisateur accompagné par Takashi Aoshima au scénario. Pour compléter cette équipe Shūhei Yamamoto devient chara designer et Yukari Hashimoto compose la bande originale.

Je n’avais jamais sauté le pas avec la version originale manga de Kakushigoto. Après seulement un seul épisode, j’ai vivement regretté mon manque de discernement. Car Kakushigoto est tout ce que j’aime. Un récit charmant, extrêmement drôle et pourtant très touchant. Ce père célibataire après le décès de sa femme ne veut pas dire à sa fille qu’il est mangaka. Il ne fait pourtant pas de manga porno, mais il ne fait pas  non plus un manga qui pourrait tomber dans les mains de sa petite. Il a peur que sa propre réputation ne soit dommageable pour sa fille. Il s’invente une vie de salaryman.
Les quiproquo sont légions, mais aussi les anecdotes que tout mangaka doit avoir vécu dans sa vie et qui sont très drôle. J’ai rarement autant rit devant un anime que lors du visionnage du premier épisode. Bien rythmé l’anime arrive à construire des épisodes cohérents avec ces tranches de vie. On sait que Kōji Kumeta a intégré dans son récit de vraies anecdotes de sa vie (être à poil pour dessiner etc.) et on ne doute pas de la véracité de certaines autres même s’il ne les a pas vécu lui-même.

L’animation et la réalisation en générale est vraiment de qualité, ça fait plaisir de voir qu’un anime peut aussi bien prendre soin de matériel original.

Le générique de début n’est autre que Chiisana hibi du groupe pop rock flumpool, un titre entraînant et mélodieux comme ils le font si bien. Le générique de fin n’est autre que Kimi wa tennenshoku un titre d’Eiichi Ōtaki tiré de son l’album culte A Long Vacation sorti en 1981 . Il a été l’un des premiers albums à sortir sur CD à l’époque. Il a été nommé 7e plus grand album de rock japonais de tous les temps dans le magazine Rolling Stone Japan. Autant vous dire que si vous ça vous parle pas, les japonais eux oui.

Kakushigoto est une excellente surprise, un de ces anime qui donne envie de se précipiter sur l’oeuvre originale. Je vous le recommande puissance mille, n’hésitez pas une seconde.

Avis après visionnage

Du premier au dernier épisode Kakushigoto s’est révélé comme un enchantement. Réalisant la prouesse d’un savoureux mélange d’humour et de tendresse, cet anime rend parfaitement hommage au manga d’origine. Il m’a donné vraiment envie de découvrir le manga, qui d’ailleurs va se terminer au Japon. Les aventures de ce papa mangaka et de cette fillette pleine de vie est adorable !
Le studio Ajiadō a fait un très bon travail sur cette adaptation, cet anime est l’un de mes préférés de cette saison pour avoir pu me faire passer du rire aux larmes dans un mail quart d’heure. Bravo et lisez le manga chez Vega éditions !

Tanja

Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle co-crée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.

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