Love, Simon : avant le film il y a le roman
Je tiens à remercier Netgalley et Hachette roman pour m’avoir permis de découvrir Love, Simon de Becky Albertalli. Il s’agit de son premier livre publié en France d’abord sous le titre de Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens avant d’être réédité avec le titre du film.
Notre héros s’appelle Simon Spier il a 16 ans et il est gay. Mais personne n’est au courant.
Les seuls moments où il est vraiment lui-même, c’est bien à l’abri derrière l’écran de son ordinateur. C’est sur Tumblr qu’il a « rencontré » Blue. Il ne sait pas grand-chose de lui. Simplement : qu’ils fréquentent le même lycée. que Blue est gay et qu’ils l’apprécient énormément.
Simon commet alors une erreur monumentale : il oublie de fermer sa session sur l’ordi du lycée. Résultat ? Martin, un de ses camarades de classe, sait désormais que Simon est gay. Soit Simon lui arrange un coup avec sa meilleure amie, soit Martin révèle son secret à la terre entière… Dans le même temps Simon se demande qui est Blue en réalité.
Ce roman m’a beaucoup plu, d’une part grâce à son personnage principal : Simon. Charmant, timide, il a plein d’amis mais se confis assez peu au fond, il a eu quelques petites amies, mais il sait désormais qu’il n’est pas attiré par elle. Il cherche a comprendre et à apprivoiser ses nouveaux sentiments qui sont en lui. Il veut aussi avoir le choix de dire quand et à qui qu’il est gay. C’est important pour lui.
Ses échanges avec Blue sont si adorable qu’on ne peut que craquer immédiatement pour ce couple naissant. Ils s’échangent des emails racontant leurs passions, leurs anecdotes tout en essayant de rester assez vague pour ne pas trahir leur identité. Tout au long des chapitres on espère qu’une chose, les voir ensemble pour de bon. L’auteure nous tient par le bout du nez et nous balade comme Simon à la recherche de l’identité de Blue.
Les personnages secondèrent sont aussi intéressant quoique peut développé pour certains d’entre eux. Elle se rattrape avec Leah en lui consacrant un livre que je chroniquerais bientôt. Les parents sont parfois un peu largué, mais toujours attentionné avec leurs enfants même s’ils peinent parfois à savoir comment se comporter.
Le roman se lit rapidement et la lecture est fluide. Sans prétention, il donne le sourire, il donne envie de vivre et d’être aimé. L’auteure a fait naître des personnages attachants avec lesquels on a envie de faire un bout de chemin.
Le film tiré du livre sera dans les salles le 27 juin et je me fais déjà un plaisir d’aller le voir.