Cinéma

BIG EYES, Une autre facette de Burton

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Dans la série Printemps du cinéma, voici BIG EYES de Tim Burton. Fête ou pas je serais allée le voir car la bande annonce donnait très envie. D’un j’aime les biopics, de deux j’avais envie de voir Tim Burton dans un autre registre.

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Synopsis : BIG EYES raconte la scandaleuse histoire vraie de l’une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art. À la fin des années 50 et au début des années 60, le peintre Walter Keane a connu un succès phénoménal et révolutionné le commerce de l’art grâce à ses énigmatiques tableaux représentant des enfants malheureux aux yeux immenses. La surprenante et choquante vérité a cependant fini par éclater : ces toiles n’avaient pas été peintes par Walter mais par sa femme, Margaret. L’extraordinaire mensonge des Keane a réussi à duper le monde entier. Le film se concentre sur l’éveil artistique de Margaret, le succès phénoménal de ses tableaux et sa relation tumultueuse avec son mari, qui a connu la gloire en s’attribuant tout le mérite de son travail.

Avis : Le reproche le plus souvent entendu pour les derniers films de Tim Burton c’est qu’il faisait encore et toujours du Tim Burton. Mais voici que son nouveau projet n’est autre qu’un biopic chose qu’il n’avait plus abordé depuis Ed Wood (1994).

C’est d’une façon très classique qu’il a développé son sujet, car rappelons le Ed Wood qu’il était en noir et blanc avait été un échec commercial. Si 20 ans après le film est fort bien noté et que tout le monde s’accorde à dire que c’est un excellent Burton, à l’époque peu de gens étaient allés voir cet ovni au cinéma ! BIG EYES suit une voie plus classique qui lui permet de toucher un public plus large et de remplir les salles.

Il connait son sujet car il aime beaucoup les peintures de Mme Keane. Il en a même quelques unes chez lui, sans doute a-t-il été influencé par l’univers des « Grands Yeux » quand il était plus jeune. Une chose est sûre il a pris plaisir à raconter l’histoire de la peintre embourbée dans ses mensonges et manipulée par son mari. Margaret Keane joué par Amy Adams est tout en retenue face à Walter Keane extraverti interprété avec brio par un Christoph Waltz en grande forme. Je pense notamment à la scène du procès entre les deux ex. Keane.

Tim Burton n’a donc pas fait de Tim Burton et c’est une bouffée d’oxygène dans sa filmographie. Certes on ne retrouve pas la fantaisie et la noirceur qu’on lui connait cela n’en fait pourtant pas un mauvais film, loin de là.

Thème intéressant, développement certes classique, mais qui a su trouver son public. BIG EYES est un film qui attachant.

Tanja

Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle co-crée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.

2 réflexions sur “BIG EYES, Une autre facette de Burton

  • c’est marrant les gens reprochaient à Tim Burton de faire du Tim Burton (en devenant une sorte de caricature de son style) et maintenant j’entends dire que big eyes c’est pas vraiment du Burton 😀
    Ceci dit, si j’ai trouvé le film bien fait dans son ensemble, les acteurs bons etc…le film est pour moi assez quelconque. Rien ne le distingue vraiment d’une production lambda, il n’a pas vraiment de patte personnelle (je demande pas de mettre des rayures partout hein). Sympa mais sans plus.

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