Egypte : 1er pas
J’avoue que j’avais un peu peur de partir en Egypte à cause des nombreux attentats qu’il avait pu y avoir là-bas. Cependant, si on ne pense qu’à sa on ne bouge jamais ! Je brave donc ma peur.
Mon plus gros soucis à été le marchandage, car je ne sais pas faire ! A part ce petit détail c’est un pays à la culture si riche et abondante qu’on en ressort charmé.
Le départ du groupe se fera le 26 au soir et nous arrivons dans la nuit à destination de Louxor en Egypte.
A notre arrivée c’est le boxon total dans l’aéroport de Louxor !! Le concept même de « file d’attente » est une utopie, et le manque de civisme des touristes n’aide en rien le manque d’organisation. L’ensemble des passagers de l’avion attende dans un désordre sans nom pour tente de récupérer le feuillet pour le visa. Dans cette non-organisation géante c’est un exploit. Au bout d’une demie heure, trois quart d’heure, nous finissons par faire cocher nos noms sur la bonne liste, récupérer le feuillet et le nom de notre guide qui nous attend à la sortie de l’aéroport.
Ensuite, nous passons devant un douanier qui tamponne notre fiche, que nous avons rempli rapidement. Certaines personne, mine de rien, essaye de griller les longues files d’attentes… Bien essayé !
A la sortie notre guide nous attend, avec un car et une trentaine de compatriotes français. Il fait nuit, il est tard, j’ai sommeil.
En route pour le bateau, notre guide nous explique pas mal de « petits trucs » et « d’astuces ». J’écoute avec attention, mais j’ai surtout envie de dormir. Nous devons regagner le bateau car le passage de l’écluse, un peu plus haut, est TRÈS long. Nous avons 25 bateaux devant nous ! Rien que ça. Nous allons y passer la nuit… et la suivante…
La chambre est jolie, au réveille la vue est une superbe sur le Nil. C’est amusant de sentir le bateau et ses moteurs vrombissants, c’est une expérience nouvelle pour moi, c’est la première fois que je voyage en bateau.
Le Nil
Le Nil est le plus long fleuve du monde avec 6 671 km de long. Si on ignore encore où se trouve sa source, il parcours le pays offrant une étroite bande verte autour de lui. La crue de juin noie les abords du fleuve qui en se retirant trois mois plus tard abandonne le fameux limon fertile.
*autres photos*
Par contre la douche n’est pas au top de sa forme. Les portes en plastique ne se ferment pas jusqu’au bout, elles manquent de me tomber dans les mains à chaque fermeture, et ce n’est pas étanche du tout, je vais passer le voyage à éponger après chaque douche.
Il y a une télé, mais en fait elle ne capte qu’à Louxor. J’ai bien fait d’apporter mon lecteur de CD et ses bafles.
Alors ça c’est ce que le dépliant du tour operator décris comme « le marché flottant improvisé », c’est aussi notre 1re rencontre avec les habitants. J’ai été réveillé par les gars sur leurs barques qui essayent de vendre des djellabas, et des serviettes en hurlant : madame, madame, pas cher, madame, moins cher que pas cher, hé gazelle !!
Ça surprend la 1re fois. Il va falloir nous y habituer. Plus étonnant ils prennent des euros… Et je vais vite comprendre que j’aurais dû venir avec une grosse cargaison de pièces de 1 et 2 euros au lieu des mes billets… Je vais m’en mordre les doigts.
Nous passons la nuit prés de l’écluse.