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Hommage : hide 20 ans déjà.

C’est en 1995 que je deviens fan du groupe X-JAPAN. Mais à l’époque je n’avais pas internet et mon premier CD, On the Verge of Destruction 1992.1.7 Tokyo Dome Live, que j’avais reçu en cadeau pour mes 17 ans ne comportait pas de photos. Il faudra attendre plusieurs mois pour que je découvre le visage de chacun des membres du groupe. Au début, je suis d’abord fan de Toshi, je m’achète ses albums, mais je suis un peu déçue par le côté un peu mou. Puis un jour avec ma meilleure amie on arrive à mettre la main sur les albums de hide. Elle achète Hide Your Face et moi PYSENCE. Grosse claque auditive. A partir de ce jour je ne jurais plus que par la crevette rose.

PYSENCE A GO GO est le premier concert de hide que j’ai pu voir en intégralité sur une vieille VHS, je l’aimais tellement qu’avec les moyens très limités de l’époque j’avais copié la bande son sur mon magnétophone et ainsi j’allais au lycée de bonne humeur casque rivé sur les oreilles. Il m’aura fallu attendre 11 ans pour que PYSENCE A GO GO sorte en CD. Rien ne vaut un support numérique pour vous réconcilier avec la vie. Qui plus est la maison de disques ne se fiche pas de nous. L’intégralité du concert est gravée sur trois CD accompagnés d’un livret richement illustré contenant toutes les paroles des chansons. La première partie est carrément ébouriffante avec POSE, DAMAGE ou encore BACTERIA.  On ne pourra s’empêcher de rire sur Lassie ou Beauty & Stupid, ou encore verser une larme sur Good bye.

Quand en septembre 1997 on apprend via un prospectus du fanzine Visual rock laissez dans la boutique Tonkam Monge on apprend que le groupe se sépare c’est la douche froide. Mais qu’à cela ne tienne il reste hide et sa musique. Je suis loin quand le Last live a lieu au Tokyo Dome. Mais j’y suis par l’esprit. C’est en janvier 1998 que l’on décide Ma’J et moi d’aller au Japon en fin d’année. On ira voir LUNA SEA et hide with Spread Beaver. C’est promis.

Le 1er mai à lieu une nocturne à EPITA où on passe la nuit à regarder devant une télé des VHS de clips et de live d’artiste visual kei. Le matin suivant tout le monde rentre chez lui l’esprit encore vibrant de la musique que l’on vient d’écouter. Plus tard mon petit-ami de l’époque me téléphone chez moi et m’annonce la mauvaise nouvelle. Notre monde s’écroule. Chacun passe un coup de fil pour rependre la nouvelle et pleurer. Je sèche les cours (1er et unique fois de ma vie) et on regarde en boucle des vidéos de X-JAPAN. Certains veulent partir voir l’enterrement, ou bien le concert hommage. Le week-end suivant on se regroupe tous Au Trappiste pour manger et surtout boire en l’honneur de hide. Nous avons envie d’être tous ensemble entre fan pour pleurer le chanteur-guitariste qui a changé la plupart d’entre nous.

En décembre 1998, nous sommes partis au Japon, nous avons vu LUNA SEA, mais pas hide. A Harajuku ses photos étaient partout, il était toujours présent malgré son décès. 20 ans plus tard il reste dans mon cœur l’un de mes plus grand coup de cœur. Sa musique, son humour, son look, tout en lui m’a fascinée et me fascine toujours.

hide est pour moi la fin de l’adolescence, la fin de l’innocence, les premières larmes, mais aussi une envie farouche de vivre mes rêves. Je me lancerais corps et âme dans la promotion du visual kei en France avec mon fanzine PROTOTYPE, puis JaME. Et même le visual kei n’est clairement plus ce qu’il était je garde une nostalgie positive de cette période.

Il sera pour toujours dans notre cœur.

Pour revoir ses clips.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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