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Amour impossible ou manque de communication dans Derail ?

Derail est un manga de Kyoko Aiba dont les chapitres étaient prépublié dans le magazine boys love OnBlue. Une suite, avec quelques histoires supplémentaires serait en cours. C’est dans la collection Hana book des éditions Hana qu’on peut lire la version française.

De quoi ça parle ?

Haru, un garçon plutôt réservé, a toujours été amoureux de son seul ami, Hikaru. Un soir, alors qu’ils s’étaient jurés de ne jamais inviter de fille dans leur colocation, Hikaru brise leur promesse. Furieux, Haru élabore un plan pour faire succomber Hikaru, mais il ne se doute pas que c’est déjà le cas…

© by AIBA Kyôko / Shôdensha
Désir implacable, amour déraillant

Haru est amoureux de son meilleur ami Hikaru depuis longtemps, mais il n’ose pas le lui avouer. Mais il arrive à lui demander d’être colocataire. Se qu’ils font après le lycée. Il pense tellement que ça ne peut pas être réciproque qu’il ne fait même pas attention aux signaux de son ami.
On retrouve tout un tas de clichés : amis d’enfance, colocataire, quiproquo, étudiants (université), mais ça marche. C’est dans les vieux pots qu’on fait la bonne soupe comme on dit. Même si on retrouve les poncifs les plus éculés, c’est assez bien écrit et mis en scène pour qu’on y trouve une lecture doudou comme on aime. J’ai adoré cette attraction qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, ce désir permanent presque douloureux qui les tirailles.

L’amour qui par en vrille

La couverture attire l’œil avec sa composition intéressante et son dessin chiadé. Pourtant il faut tourner le livre pour y voir le second personnage. J’ai bien aimé le fait que nous ayons les deux points de vue des deux protagonistes. On passe de l’un à l’autre pour se rendre compte qu’ils feraient mieux de communiquer plutôt que de d’inventer.
Les dessins sont magnifiques, proportions des personnages, visages, tout est maitrisé et apporte beaucoup à la sensualité du titre.

Derail est un bon one-shot qui s’il ne révolutionne pas le genre, vous fait passer un bon moment de lecture. S’il est réservé à un public averti, il se dévore d’une traite. 

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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