Lecturemanga - manhwa - manhua

De l’anime au manga : I’m standing on a million lives

I’m standing on a million lives est un manga dessiné par Akinari Nao (Trinity seven, Countrouble, Psycho busters) et scénarisé par Naoki Yamakawa. Ce dernier n’est pas un inconnu, car on lui doit un autre titre disponible en France et qui est bien différent : My home hero. Pour les plus attentif peut-être avez-vous vu l’anime. Il compte déjà deux saisons (lire ma critique), elles sont disponibles sur Crunchyroll. L’anime ne rend pas forcément hommage au manga qu’on se le dise… S’il comptait dessus pour le faire un peu plus connaître, c’est malheureusement raté.

L’histoire

Yûsuke est d’abord invoqué dans un autre monde avec deux camarades du collège, deux filles de sa classe à qui il n’a jamais adressé la parole car c’est un vrai solitaire complètement misanthrope. Passionné de jeux en ligne, il va pouvoir mettre en pratique toutes les compétences qu’il a acquises au fil des ans et ce malgré le rôle peu évolutif qui lui a été attribué en début de quête : paysan.
Enfin, Yûsuke se rend vite compte que ces quêtes ne sont pas des jeux anodins car si jamais tous les équipiers venaient à mourir dans l’autre monde : tous mourraient dans la vie réelle, alors que si l’un d’eux survit, ils survivent tous… de quoi forger l’esprit d’équipe !

Revenu à Tokyo après la première quête, Yûsuke est contacté par le maître du jeu pour d’étranges tâches à accomplir : aller à la rencontre de certaines personnes… qui vont aussi être invoquées par la suite dans le jeu. Mais comment le maître de jeu peut-il interagir dans le monde réel ? Quelle est la finalité du jeu ? Et pourquoi Yûsuke et ses partenaires ont-ils été choisis ?

Cliquez sur l’image pour lire un extrait © by NAO Akinari / Kôdansha
va-et-vient

Pour ceux qui serait déçu que les isekai ne fassent pas d’aller et retour entre notre monde et l’autre monde, ils vont être servi. Car dans I’m standing on a million lives, nos héros vont faire des allés retours entre chaque mission et tenter de rentrer vivant de chacune d’elle. Parcours initiatique de Yûsuke, il va apprendre à s’ouvrir aux autres, à travailler en équipe, et surtout à survivre avec son cerveau car il n’est loin d’être tcheaté.  Il va vite réaliser qu’il n’est pas dans un jeu vidéo, mais bien dans un autre monde, réel. Les décès sont bien réels et le temps passent différemment. Ses combats dans l’autre monde auront des répercutions sur sa vie de collégien. Car oui, je le rappelle il a 14 ans au début de l’histoire. Autant dire qu’il a beau être mature pour son âge certaines révélations vont être compliquées à digérer.

De l’anime au manga

Si l’anime est souvent une bonne chose pour booster un manga, il est évident que c’est un poil raté pour I’m standing on a million lives.  Poussif (la première saison n’adapte que les trois premiers tomes), mal animé, avec une réalisation sans envergure, l’anime ne donne pas du tout envie d’aller s’intéresser au manga. Et c’est fort dommage car pour une fois c’est œuvre n’est pas tiré d’un light novel et sort, un peu, des sentiers battus. Le manga vaut plus qu’une série au rabais. Si vous n’avez pas aimé l’anime alors tentez tout de même le manga (sauf si vous êtes allergique aux isekai, ne vous faites pas mal).
Nous devrions assez rapidement rattraper l’anime, le manga a déjà dépassé la dizaine de volumes et il est toujours en cours de parution.

Pour sauver sa peau, il va falloir faire équipe (oui… la jouer le solo ça va être compliqué), Yûsuke et ses compagnons vont devoir unir leur force pour avancer et survivre à leur étrange destin. Les dessins sont un peu plus beau que dans l’anime. Après avoir lu les deux premiers tomes je suis plus critique vis-à-vis de ce dernier. On aurait tellement pu faire mieux !

Il reste encore beaucoup de mystère à élucider, I’m standing on a million lives n’a pas encore sorti toutes ses cartes… Naoki Yamakawa pourrait bien encore nous surprendre !

I’m standing on a million lives est un manga d’aventure classique, avec un jeune garçon qui va apprendre grâce à ses expériences à avancer dans sa vie d’adulte. Rien de bien neuf sous le soleil, je ne peux que vous encourager à lire les trois premiers tomes pour vous faire une idée de son intérêt.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.