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Le boys love selon Tsubame Sato avec Toi ? Tu m’aimes ? et FILES

Aujourd’hui je vais revenir sur les œuvres de Tsubame Sato. Elles ne sont plus inconnues en France puis qu’on a déjà pu lire son one shot FILES (Taifu comics) et son dytique Toi ? Tu m’aimes ? (Editions Hana). Force est de constater que ses mangas n’ont pas vraiment percés. Et c’est dommage même si ses œuvres sont perfectibles et bien je les aime bien.
Elle débute sa Carrère avec Evergreen Days, puis enchaine les one shot comme Mijuku na bokura no sotsugyoronbun, Kazemachikyuka, Ore ga sukinara hizamazuke et FILES. Sa série phare au Japon c’est GAPS qui suit deux couples dans un même univers des salarymen. Pour le moment, elle est encore inédite en France.
Au départ ses personnages semblent toujours incompatibles, mais c’est petit à petit qu’ils vont se rapprocher tout en faisant un pas en avant, un pas en arrière avant qu’ils ne soient confrontés à l’évidence.

Toi ? Tu m’aimes ?

Toi ? Tu m’aimes ? est un manga en deux tomes édités aux Editions Hana dans leur collection Hana Book. Il est aussi disponible en ebook sur leur plateforme Hana book. Il était prépublié dans le magazine Ihr HertZ. Le premier tome s’est classé 8e du classement des meilleurs mangas au BL award 2021 du site Chil chil.

De quoi ça parle ?

Kaji se réveille un jour avec, au-dessus de lui, un de ses collègues de bureau, le calme Kamiya, seulement vêtu d’une chemise. Ce dernier lui dit qu’il n’y tenait plus, car il venait de rompre avec son plan sexe. Depuis ce jour, Kaji développe envers Kamiya un penchant amoureux !? C’est le début d’un cache-cache amoureux avec pour arrière-plan les bureaux de la plus grande banque de Tokyo.

Peut-on encore aimer après avoir eu le cœur brisé ?

Je dois dire que je préfère les histoires réalistes, dès que ça colle pas je sors du récit. Mais parfois ça fonctionne quand même, c’est le cas avec Tsubame Sato, car après tout c’est le postulat de base. Que Kaji s’intéresse à Kamiya alors qu’il est hétéro est hautement improbable, mais on se laisse aller que ce retrouver un matin avec son collègue le chevauchant lui a ouvert de nouveaux horizons.

Les liens qui vont finir par lier les deux héros seront plus développés que dans FILES. Tsubame Sato se permet une longue scène d’intimité vraiment belle et très douce. Kaji est tellement parfait qu’on se demande bien pourquoi Kamiya met autant de temps à se décider.

Les dessins sont très propres, assez classique dans l’ensemble, mais finalement assez jolis. Je comprends que ce soit ultra classique et totalement improbable, mais j’ai tout de même passé un très bon moment de lecture.

FILES

FILES est un one shot disponible chez Taifu comics et qui était prépublié dans le magazine Canna.

De quoi ça parle ?

Ces derniers temps, Takaya Kikuchi n’est pas en veine. Après qu’un détective privé nommé Akihito Yoshino a mis au jour sa liaison avec la femme de son patron, il a perdu son emploi d’agent immobilier. Tenant pour responsable le taciturne détective, il décide de lui rendre une petite visite afin de le forcer à l’engager pour réparer le tort qu’il lui a fait. Forcément, la rencontre ne se passe pas aussi bien que prévu, mais il ne va pas se laisser décourager pour autant !

On est typiquement dans le genre de récit apprécié par Tsubame Sato. Deux hommes que tout opposes qui vont petit à petit se rapprocher. C’était un titre qui m’avait beaucoup lors de sa sortie et franchement j’avais craqué pour cette histoire. Le héros Takaya Kikuchi a un bon fond même si au départ il avait coucher avec la femme de son patron. Par la suite on découvre que c’est un bon gars plein de bonne volonté et plutôt enjoué. Tout l’inverse de Akihito Yoshino qui reste un peu taciturne.

Le seul reproche qui pourrait être fait à FILES, c’est d’être bien trop court. Il est tout public. On aurait bien voulu d’une histoire en deux volumes parce que la bascule entre les deux personnages se fait de façon très abrupte.

C’est très personnel, mais j’apprécie beaucoup Tsubame Sato, des histoires pas toujours très réaliste et qui finissent avec un arrière goût de trop peu, mais toujours avec des personnages attachants et de très beaux dessins.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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