BECK

Je connais BECK depuis longtemps, mais je n’avais encore jamais lu ce manga jusqu’à maintenant. Mon chéri m’en parlait souvent et ma curiosité en a été piqué. Un jour, j’ai pris le premier tome sur l’étagère, et je n’ai pu m’empêcher de le lire d’une seule traite…

Beck

Résumé : Dans la vie, Yukio Tanaka (14 ans) est ce que l´on pourrait appeler un « looser ». Être la risée de toute la classe à cause de sa maladresse, être la victime de voyous à qui sa tête ne plaît pas… Tout cela fait partie de son quotidien. Un quotidien ennuyeux à mourir… jusqu’au jour où il rencontre un certain Ryûsuke Minami et son étrange chien, Beck. Ryûsuke a 16 ans, il a du succès avec les filles, il est sûr de lui et c’est surtout une « bête » en guitare. Grâce à lui, Yukio va peu à peu découvrir le monde de la musique et le monde de la musique va découvrir Yukio.

Avis : C’est rare que je reste accroché à un manga, tant est si bien que j’ai tout lu en à peine deux week end… Oui, les 34 comme ça ! Juste parce que j’étais trop impatiente de continuer ma lecture et de suivre les évolutions du groupe.

Vi tout n’est pas forcément réaliste, ça serait si beau si un public pouvait vous suivre comme ça sans vous connaître juste parce que vous êtes des Dieux de la musique. Ca serait si beau que le public occidental ne vous vois pas comme les pauvres chinois qui font du rock. Mais au de là de ces doux rêves naïfs je dois bien avouer que j’ai totalement accroché à l’histoire. C’est juste, c’est parfois dur, mais il reste toujours un espoir et tous garde une force de se battre inébranlable !

Les dessins encore hésitants au début du récit, sont de plus en plus beaux. C’est vrai qu’ils se lisent vite, mais on s’amuse à retrouver les références rocks qui parsèment les tomes (comme les pochettes de CD)…

Ça m’a amusé aussi de reconnaître certaines salles de concerts dont les noms étaient évidement changés pour figurer dans le manga (Shibuya AX, Akasaka Blitz etc.). Et puis forcément il y a « Bel Âme » le groupe visu qu’il est méchant (bouh !). En 1999, quand le manga a commencé, c’était effectivement l’apothéose du mouvement visual kei au Japon. Il était donc normal que ce soit un pur produit markéting qui empêche nos amis de se faire une place au soleil.

Il y a aussi les articles, à chaque fin de tome, de Vincent Julé qui sont souvent intéressants. J’ai souris quand j’ai vu mon ancien groupe, Kairo, cité dans ses pages, j’étais moins contente quand j’ai vu l’histoire revisité de JaME et du PROTOTYPE (en gros j’y suis pas, ça fait plaisir \o/)…

Je me suis penchée aussi sur la BO de la série anime qui est assez sympa quoiqu’inégale. C’est à écouter malgré tout. Je n’ai par contre ni vu l’adaptation en anime, ni le film live.

C’est du bon, c’est du grand, à consommer sans modération, c’est très bon pour la santé !

Note : 18/20