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Voyage retour de Luna Sea : jour 4

Hey c’est le jour J ! Celui de notre concert deLUNA SEA après 7 ans de séparation/pause/shumaku !

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Mais dur de reprendre la route le matin, nous partons vers 10h pour visiter le quartier de Gotanda et trouver une poste. Elle est fermée mais au moins nous saurons comment y retourner quand elle sera ouverte !

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Etant un chouille dépendante du net j’emmène Ma’J à Shibuya dans un cyber café. Ils sont super agréable faut dire…

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Puis nous partons vers le Tokyo Dome où se déroulera le concert de ce soir. Ce stade de base ball peut contenir 55 000 places assises lors des concerts.
Mais j’avais oublié que c’était un quartier TRES venteux, et que l’hiver l’attente n’en était que plus dur. Je suis frigorifiée… N’ayant pas grand chose à faire nous nous faisons du repérage. Ah voici notre porte la 11, puis les stands de goodies… Je n’ai pas pris grand chose juste un sac parce que c’est pratique et que ça sert toujours ! Par contre la nana qui s’occupe de ma file à un peu de mal à gérer… Du coup j’attends plus que MA’J qui a acheté plus que moi.

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Nous faisons aussi les boutiques de Tokyo Dome. J’en profite pour prendre deux trois conneries en rapport avec le base ball !
Toujours en faisant le tour du Tokyo Dome nous entendons les balances à travers les portes ouvertes… halala Loveless, Déjà vu… que du bon. La tension monte !

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Perdues devant l’entrée principale nous retrouvons Sxl et Filth pour une photo souvenir, puis nous les emmenons vers le stand de goodies de la porte 11 dont la file d’attente est plus raisonnable que l’autre stand. Il est 16h lorsque tout le monde part vers sa porte pour entrer dans le Tokyo Dome. Hélas nous devrons attendre plus d’une demi heure dans un froid glacial avant que la file ne commence à bouger. J’ai cru mourir de froid et j’ai eu vraiment de la chance de ne pas tomber malade.

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Bloc A3, siège 164. Nous y sommes. C’est le 1er bloc devant la scène mais totalement sur la gauche du coup les écrans géants vont devenir nos amis car nous n’allons pas voir grand chose même en étant aussi près. Il n’y a plus qu’à attendre (au chaud cette fois !). MA’J s’achète une bière, moi des biscuits japonais. C’est pas mauvais tout ça ! La correspondante de MA’J, Rose, arrive à 18h et attend avec nous le début du concert. Ils seront en retard de 45 min, ce qui reste raisonnable.

La lumière s’éteint et le show peut commencer !

 

Luna Sea “God Bless You ~One Night Dejavu~” – Tokyo Dome

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– Live report rédigé par Ma’J pour JaME –

Il y a encore un an, personne n’auraitmisé un yen sur l’éventualité d’un concert de LUNA SEA, moi la première, et pourtant je viens de faire 10 000 km pour les voir à nouveau sur scène.

En ce 24 décembre, un vent glacial se lève, et je me souviens que le surnom du groupe fut jadis kaze o yobu band (le groupe qui annonce le vent) : la tradition est donc respectée. Les fans venus dès le matin faire leurs emplettes de goods sont frigorifiés.
Les 55 000 personnes qui ont investi le stadium dans la joie attendent sagement le début du concert, prévu initialement pour 18 heures. 50 minutes passeront avant que la petite musique « LUNA SEA » ne résonne. Le dôme peu à peu s’éteint. Sur les écrans géants s’égrènent les dates importantes du groupe, pour finalement se fixer à 2007. La foule hurle, frémissante. Les musiciens, enfin, entrent en scène.
Ryuichi, Sugizo, Inoran, J et Shinya sont vêtus de noir, et seul ce dernier a fait l’effort d’une nouvelle coiffure et a mis des couleurs à sa veste. Les hurlements s’intensifient, et l’intro de LOVELESS s’élève dans l’espace du stade de base-ball : le concert de la renaissance peut alors commencer.

Le sous-titre de ce concert spécial est « déjàvu », et c’est aussi ce morceau qu’ils interprètent en deuxième position. SUGIZO vient faire son solo sur le côté droit de la scène, juste en face de nous. Il est tel que nous l’avions quitté quelques années plus tôt. A la fin du morceau, Ryuichi enlève ses lunettes noires ; séducteur comme toujours, il dit : « La lune est entrée en éclipse en 2007, et c’est l’entrée dans le monde de LUNA SEA. Tous, nous avons attendu ce soir avec impatience. Nous avons voulu être là avec encore plus de plaisir. Ce soir ! Vous êtes bénis ! JESUS ! « .
Sortie en 1993 sur EDEN, JESUS n’a rien perdu de son punch et le stade reprend en choeur le fameux « JESUS don’t you love me ! « . Pour rendre hommage à leurs fans qui les ont attendus si longtemps avec la même passion, tous les cinq jouent SLAVE, puis enchaînent avec END OF SORROW. Pour notre plus grande joie, toutes les périodes du groupe se mélangent : Face to Face, Gravity, et RA-SE-N,, avec sa phrase continuellement jouée par INORAN, font balancer le stade tout entier.
Violon en main, SUGIZO se place ensuite pour jouer l’intro de Providence, la seule valse du groupe, extraite de l’album EDEN. Comme au bon vieux temps, les fans marquent les trois temps du morceau avec le doigt.
Pour MOON, nous sommes tous envahis d’émotions face à l’interprétation magistrale de Ryuichi KAWAMURA. Dieu que c’est beau ! C’est « LA » chanson de LUNA SEA, sortie sur deux albums. Sur leur album indies, d’une part, et la seconde sur le premier album major, IMAGE.
Resté seul en scène SHINYA interprète alors son solo à la batterie. Les lumières, de dessus, de dessous, des côtés, l’illuminent à chacun des coups de baguettes, et comme à son habitude, il demande au public de crier « plus fort », et le public lui répond plus fort, encore. SHINYA est un maître entre force et finesse. Il est en état de grâce. Ses longs cheveux s’agitent tant qu’on se dit qu’il va perdre ses rajouts.

Arrive ensuite, le solo de basse : le fameux BACK LINE BEAST, l’un des plus réussi de J, qui figurera d’ailleurs sur son premier album solo, PYROMANIA.

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SUGIZO, INORAN et Ryuichi les rejoignent pour FATE, puis Ryuichi dit : « Nous ne pensions pas être capables de faire ça et c’est pour ça que je vais chanter avec encore plus de chaleur au centre du Tokyo Dome « . En effet, pour BREATHE, tous les cinq se placent sur l’avancée, tout comme ils l’avaient déjà fait en 1998 pour les deux concerts END OF PERIOD. Ce morceau, tiré de SHINE, était, rappelons-le, le générique du filmMULAN, des studios Disney.
Les membres reviennent sur la scène centrale pour jouer STORM, toujours tirée de SHINE. Autre période, autre tempo : Ryuichi annonce TIME IS DEAD. Ce titre extrait de leur album indies fut écrit par J dans son adolescence, et pour leur première demo-tape, elle fut sortie sous le nom de Sexual Perversion. Les musiciens et le public n’ont rien perdu de leur fougue, et le refrain « Time is Dead, Word is Dead ! » est repris par le Tokyo Dome entier. J vient de notre côté : moment de délire assuré !

La suite est toute aussi effrénée, avec ROSIER, où J lance son pied de micro avec force après son monologue, et TONIGHT.
Le groupe se retire dans les coulisses, et comme nous sommes le soir du réveillon de Noël, les fans reprennent en choeur SILENT NIGHT ! Quelle belle chorale ! Hélas, je ne me souviens plus des paroles. C’est fort quand même : l’une des seules catholiques du stadium ! Quelle honte !
Après quelques minutes, LUNA SEA revient, applaudissant le public et Ryu lance un des grands hits du groupe, I for You, qui en 1998 avait été classé premier à l’Oricon. Ensuite, Ryu nous souhaite un « happy christmas » et chante WHITE CHRISTMAS, suivie par IN MY DREAM et BELIEVE.

A nouveau, ils ressortent de scène, le temps nécessaire pour le groupe de se changer. Pour passer le temps, les fans vont la hola sur les gradins, applaudis par l’arena.

Pour ces ENCORE 2, LUNA SEA a choisi le perle des perles, écrite par INORAN : MOTHER. SUGIZOinterprète magistralement son solo, et il me revient les images du clip, tourné en Irlande, où SUGIZO, devant une cascade dont l’eau est soulevée par le vent, semble s’envoler.

248dEvidemment, chacun d’entre nous sait que le show touche à sa fin, car voici la présentation du groupe. Ryulance : « Derrière moi, le plus grand batteur du monde ! Shi chan ! ». La foule hurle aussi « Shinya !! ». Le batteur salue et dit : « Depuis sept ans, nous n’avions pas fait de concert ensemble, mais LUNA SEA est encore plus monstrueux pour vous ! ».
« Le plus grand bassiste : J ». Inutile de vous dire que je ne me suis pas fait prier pour hurler « J » moi aussi, qui répond : « Je suis vraiment content de vous revoir, ici, ce soir ! Je ne pensais qu’on pourrait le faire ! Merci de cette si belle nuit ! ».
« A ses côtés, le meilleur des guitaristes : INORAN ! ».Comme à son habitude, INO se penche à l’oreille de Ryu, le chargeant ainsi de transmettre son message : »Vous êtes les plus forts ! Je vous aime ! ».
« L’autre plus grand guitariste du monde : SUGIZO ! ». SUGIZO lance à la foule : « J’aimerais vous voir encore plus longtemps ! Je vous aime ! « .
« Et le plus grand chanteur du monde : RYU ! », qui reprend la parole en disant simplement : « Je vous aime, the next PRECIOUS… ! ».
Depuis, tout à l’heure, j’attends WISH, mais j’avais oublié cette chanson tout aussi importante dans l’œuvre deLUNA SEA. Pour l’intro, détail qui fait sourire la foule, SUGIZO arrive avec son fouet à la main.
Enfin, dans une explosion, « The last ! WISH! ». Des serpentins tombent du ciel au dessus de l’Arena, point final des concerts de LUNA SEA.
L’un après l’autre, J, SUGIZO, INORAN et RYUICHI se rendent sur les extrémités de la scène afin de se présenter aux fans agitant leurs morceaux de papier argenté, si durement rattrapés.

SHINYA descend de son plateau pour saluer lui aussi le public et lancer ses baguettes, qui atterrissent deux rangs plus loin du nôtre. SUGIZO est toujours « le roi du lancer de bouteille d’eau », puisqu’elle arrive jusqu’au milieu de l’Arena. J discute avec le public et INORAN, le plus timide, sur un plateau devant nous, lance un immense « Arigatô ».
Puis, l’un après l’autre, ils quittent discrètement la scène, laissant SUGIZO prolonger le plaisir d’être sur scène. Celui-ci se retire ensuite sur une révérence, bras en l’air en arrière.

Voilà qu’ils nous ont donné, en 25 morceaux, la set-list la plus longue de leur histoire, le meilleur concert du groupe depuis le LUNATIC TOKYO en 1995. Une set-list de rêve ! Le Best of LUNA SEA. Une interprétation exceptionnelle, et même si les visages sont plus marqués par les années passées, les musiciens ont gagné en maturité, ce qui a bonifié leur morceaux, et leurs mélodies n’ont pas pris une ride. La formule magique de LUNA SEA : des sons énergiques, des mélodies optimistes, faciles à retenir, une maîtrise et un amour de leur instrument. Formule qui a prouvé une nouvelle fois que, plusieurs années après, nous sommes encore capables de chanter avec eux.

Rock, pop, punk et autres… Tout à la fois. C’est du bon que nous avons eu ce soir. Une impression de « déjà vu » bien agréable !!!
Merci LUNA SEA ! Minna-san e, arigatô gozaimashita !

– LOVELESS
– DEJAVU
– JESUS
– SLAVE
– END OF SORROW
– TRUE BLUE
– FACE TO FACE
– GRAVITY
– RA-SE-N
– PROVIDENCE
– MOON
– DEDICATE(DRUM SOLO)
– BACK LINE BEAST-HOLY SESSION 07(BASS SOLO)
– FATE
– BREATHE
– STORM
– DESIRE
– TIME IS DEAD
– ROSIER
– TONIGHT

Encore 1
– I FOR YOU
– White Christmas
– IN MYDREAM(WITH SHIVER)
– BELIEVE

Encore 2
– MOTHER

Encore 2
– PRECIOUS…
– WISH

Ce concert est exceptionnel, tout y est ! J’en ressort émerveillée.

Le concert se termine à 22h30, notre ryokan fermant ses portes à minuit, nous repartons tout de suite laissant nos amis à leur soirée.

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Après un rapide tour à la conbini pour le petit déjeuner du lendemain nous rentrons au ryokan. Il est presque minuit l’heure de sombrer dans un lourd sommeil !

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Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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