Anime printemps 2020 : Gleipnir
Gleipnir est un manga de Sun Takeda publié depuis 2015 dans le Young Magazine the 3rd. En France, vous pouvez le lire chez Kana. L’anime est diffusé tous les dimanches sur Wakanim.
Shûichi Kagaya est un jeune garçon qui possède le pénible pouvoir de se transformer en mascotte. Un jour, il fait la rencontre d’une mystérieuse fille, Claire, qui semble être attirée par son pouvoir. Depuis, le quotidien de Shûichi se retrouve rythmé par d’étranges incidents… Jusqu’au jour où il se fait attaquer par un monstre possédant le même pouvoir de transformation ! Impliqués malgré eux dans un affrontement entre monstres, les deux lycéens s’unissent pour ne faire qu’un et prendre leur destin en main !
L’anime est réalisé par Kazuhiro Yoneda (Hoozuki no Reitetsu, Kabuki-bu!) avec le studio PINE JAM (Just Because!, Mahō shōjo nante mō ii desu kara). Au scénario on retrouve Shinichi Inotsume (Persona 5 – The Animation, The Price of Smiles). Au character Design c’est Takahiro Kishida (Baccano!, Welcome to the ballroom, Haikyuu!!) qui s’y colle. Les musiques sont elles l’oeuvre de Ryōhei Sataka (Release the Spyce).
Je ne ferais pas un comparatif avec le manga que je n’ai jamais lu. Je ne me souvenais même pas qu’il sortait en France jusqu’à ce qu’on parle de l’anime. Gleipnir est un découverte assez sympa. Si les plans culottes et le fanservice ne vous dérange pas trop, vous devriez apprécier l’anime. Le récit est assez robuste pour qu’on oublie les passages sexy pas toujours très utiles. Shûichi reste un ado timide qui se retrouve transformé en mascotte et qui voit la jolie Claire entrer en lui de façon littérale. On en mènerait pas large nous non plus si ça devait nous arriver. Petit à petit il prend confiance en lui alors que Claire à de la confiance à revendre. Pourtant quand il l’a rencontre la première fois, elle est à de doigts de se suicider.
L’animation est plutôt bien fichue, et techniquement l’équipe se débrouille très bien. La présence de vétéran comme Takahiro Kishida est assez bénéfique. Les séquences de combats sont franchement bien fichu.
Baston, filles sexy, mystère. Gleipnir offre un cocktail étonnant et détonnant. Qui ne laisse pas indifférent !
Le générique de début, Altern-ate-, est interprétée par H-el-ical// (projet solo de Masai hikaru, ancienne membre du groupe Kalafina), tandis que le générique de fin, Ame to taieki to nioi, est interprété par par Mili. J’avoue avoir une préférence pour ce dernier. Mili est un groupe que j’aime beaucoup pour ses compos qui sortent du lot malgré une voix un peu trop aiguë.
Gleipnir m’a surprise car je n’en attendais rien. J’ai accroché à l’histoire et aux personnages. Certes il y a du fanservice, mais le scénario nous les fait oublier. Et ça c’est le principal pour que je ne grince pas des dents toutes les 10 min. Bref, essayer c’est l’adopter !
Avis après visionnage
Au final la série m’a beaucoup plu, j’ai été happé par l’histoire et les rebondissements vers la fin. Gleipnir a franchement été la série dont j’attendais rien et qui m’a donné envie d’aller lire le manga (en plus y a peu de tomes) donc très bonne surprise !!
Je recommande même si c’est pour un public averti.