Japonvoyage 13 - 2019-2020Voyages

Voyage au Japon – Jour 5 – 23/12 : Nara et Dotonbori

Aujourd’hui départ pour la ville de Nara. A la gare d’Osaka j’échange mon voucher pour un joli JR Kansai pass de quatre jours dans une jolie pochette. Pour 54€ nous pouvons prendre tous les JR (hors shinkansen) dans tout le kansai. Comme je ne prends pas le raill pass cette année ça semble un bon compromis.

On ne peut pas se tromper déjà sur le quai on sait ce qu’on va voir !

Quand on arrive dans la gare flambant neuve, je ne reconnais rien ça me perturbe un peu, je suis déjà venue ici deux fois en janvier 2003 et mars 2006. Et depuis la gare a changé, l’ancienne est devenue l’office de tourisme et la nouvelle est derrière en hauteur. Je me disais bien que ça ressemblait pas à mes souvenirs…

Nous prenons l’avenue principale pour aller vers les principaux temples.

L’impératrice Gemmyô transféra depuis Fujiwara le site de la capitale impériale à l’emplacement de Nara. A l’époque elle s’appelle Heijôkyô (capitale de la paix). Elle fut bâtie en 710. C’est la première fois qu’une ville va garder cette fonction de capitale aussi longtemps depuis qu’était né l’empire japonais. Elle ne fut déplacée qu’en 784, 7 empereurs s’y succédèrent. La ville connue de grandes périodes artistiques.

jizō japonais d’aspect enfantin portant les bavoirs rouges offerts par les mères en deuil

Le premier temple que nous visitons c’est le Kôfuku ji. Il est fondé en 669 à Yamashina près de Kyôto, ce temple bouddhiste fut transféré à Nara.
L’incendie de 1717 a ravagé une grande partie des bâtiments d’origine. Seul quelques-uns ont survécus. La pagode à 5 étages de Kôfuku ji est la plus haute du Japon (55 m). Elle a été construite en 730 et reconstruite pour la dernière fois en 1426 dans un nouveau style.

La salle des trésors nationaux du Kôfuku-ji est ouverte de 9h à 16h30 pour 500 yens.

Nous allons marcher 4h bonnes heures. Comme nous sommes en semaine et que ce n’est pas encore le nouvel an c’était assez calme.

Le parc de Nara (Nara Koen), fait 528 ha. Vous pouvez vous y promener entouré de daims (shika). Ils sont les messagers des dieux. Toutes les échoppes vendent des gâteaux ronds qui sont prévus uniquement pour leur propre consommation. C’est une attraction pour les enfants qui les craignent autant qu’ils en sont curieux.
Une cérémonie très connue la Shika-no-tsunokiri (Coupe des cornes des daims) se déroule durant une quinzaine de jours à partir de mi-octobre dans le Roku-en (enclos des daims). Les cerfs sont amenés au Roku-en et pris au lasso par des gardiens du parc (les Seko) pour leur couper les cornes.

Mais je dois dire que c’est la folie avec les daims, j’ai pas souvenir qu’l y avait une telle cohue pour eux ^^’ Les touristes veulent leur selfie (c’est un daim bon sang  !!), mais aussi qu’ils saluent avec la tête pour avoir à manger, ce qu’ils ne font pas tous (bhé oui ce sont des daims – !!) tout ça parce que des couillons ont mis des vidéos sur internet en disant que les daims font des courbettes -___-, J’en ai même vu une faire un appel vidéo avec une copine et embêter un daim qui lui s’en tape le coquillard. Tout ce qu’ils veulent c’est de la bouffe ^^’ bref…

Le Tôdaiji (500 yen – horaires : entre 7h30 et 17h30 selon les saisons= est le plus grand édifice en bois au monde, c’est l’empereur Shômu qui le fonda afin d’abriter le daibutsu den en 747. Il faudra cinq ans pour construire cet immense bâtiment. Détruit plusieurs fois il fut reconstruit en 1709, mais seulement au 3/5e de l’original.

A l’intérieur de nombreux trésors vous attendent.

Le daibutsu den (grand bouddha) est la plus grande attraction de Nara. La statue de 16,2 de haut, date de 752. Elle a nécessité des centaines de tonnes de bronze fondu. Sa tête c’est déjà déboîtée lors de tremblements de terre ou des incendies. Elle est très impressionnante et magnifique.

Il y a plusieurs autres statues autour du bouddha. A sa droite le bosatsu kokuzo et à sa gauche le bosastu niyorin kannon elles sont toutes les deux recouvertes d’or. Pour information, un bosastu est un être qui a reçu l’illumination.

En retrait derrière le bouddha il y a la maquette du site, et aussi deux grandes statues. A sa droite le kômoken et à sa gauche le Tamon ten. Tout deux sont des guerriers célestes.
Derrière le daibutsu den sur sa gauche on trouve un pilier avec à sa base un trou. On dit que si on peut passer par ce trou on atteint le nirvana ou bien on obtient la richesse (c’est selon !). Beaucoup d’enfants s’amusent à passer par là (futur millionnaire ?).

A l’intérieur vous pouvez acheter des amulettes, avoir une calligraphie, faire une donation ou simplement utiliser les tampons pour illustrer votre carnet de voyage.

Il y a de plus en de QR Code un peu partout pour avoir des infos sur votre smartphone.

Cette cloche a été construite en 1210, elle appartient au Todaiji. Elle fait 3,86 mètre de haut et pèse 26,3 tonnes. Elle est considéré comme l’une des trois cloches légendaires du Japon.

Je m’arrête pour acheter un aimant pour mon frigo, un grand classique. La boutique de souvenirs est attenante à un restaurant.

Des lanternes, plein de lanternes… Mon paradis sur terre !

Nous passons au Nigatsu dô (temple du 2e mois à été fondé en 752, il est reconstruit en 1669. Ce bâtiment est construit sur une terrasse de bois supportée par des piliers. Il renferme deux statues qu’on ne peut visiter, mais en contre partie on a une belle vue.

La cérémonie Shuni-e (Puisage de l’eau) se déroule du 1er au 14 mars.

Des torches géantes appelées Kago-taimatsu (torche panier) sont embrasées à 18h30 tous les jour. Ces torches sont brandies toutes ensemble sur la terrasse du temple. C’est pour cela qu’il y a toujours des camions de pompier garés devant.

C’est dommage le ciel s’est assombri, mais la vue est vraiment belle depuis la terrasse.

J’en profite pour grimper un peu plus haut et découvrir encore quelques lanternes et tori.

Levez le nez parfois il y a des petites choses cachées à découvrir coincées entre deux pierres.

Ce sanctuaire Shinto, Kasuga Taisha, est construit sur les pentes de la montagne Wakakusa. C’est le plus grand de la région. Près de 10 000 lanternes en pierre, en bois, en fer ou en bronze parsèment les longs chemins qui y mènent. Elles sont toutes éclairées deux fois par an, en février et en août.

Autre cérémonie connue la Mantoro (Cérémonie des Lanternes) où après que les 3000 lanternes de pierre et de bronze soient allumées, on peut assister à une représentation de danse Bugaku dans le Jardin des Pommes à 18h30.

J’ai une grande passion pour les lanternes je trouve ça vraiment très joli, et encore plus quand il y a de la mousse dessus. Je ne sais pas pourquoi mais je trouve ça très beau.

Au milieu des lanternes, des gachapons ! C’est totalement improbable, mais on est au Japon, donc rien n’est impossible, pas même des distributeurs de jouets près des temples et des sanctuaires. Et comme j’ai trouvé les pochettes kitsune (renard) mignon j’en ai pris un, mais il y en avait avec des shika (daim).

Juste à gauche un distributeur de boissons gardé par un daim qui se repose dans cette allée un peu plus calme.

Ils sont partout, je vous invite à ne pas les embêter et à profiter de leur présente dans le calme.

Notre balade se termine et nous reportons vers la gare centrale.


Ensuite, on a mangé un bon repas (oui, à 15h, normal. Mais on n’avait pas faim).

On va dans une galerie marchande où on cherche un restaurant, mais il n’y a plus grand chose d’ouvert. On se rabat sur l’Ichizoku.

Il faut très chaud à l’intérieur et la carte est assez grande. C’est pas le restau du siècle, mais on a faim et ça va faire le job.

Katsudon pour moi et riz, œuf au plat et croquettes pour AG.

Parce qu’on a pas pris de dessert, on s’arrêt à un Vie de France dans la gare pour tester quelques spécialités.

On prend donc un melon pan, un gâteau aux pommes, un pain au raisin et un gâteau koala. C’est pas mauvais, j’ai trouvé le melon pan bon et moins sec que chez Aki.


Ensuite, on est rentré. Dur de pas dormir pendant le trajet…

Tout d’abord on passe par Shinsaibashi avant d’aller faire un tour à Dotonbori.

J’avais envie d’aller près du canal de Dotonbori avec le pont Ebisubashi et cette fameuse affiche Glico (Pocky, Mikado) qui est désormais en led. Je ne l’avais pas revu depuis 2003. Autant vous dire que le coin a bien changé !

J’adore toutes ces lumières, ça a quelque chose de magique !


Nous reprenons le métro vers notre Air b’n’b en faisant un crochet dans une konbini. Le Weekly Jump est dans les rayons, c’est la fameuse couverture de Noël, très attendus par les fans du magazine.

Les achats du jour sont minime.

Et j’ai pris dans un distributeur du métro un Fanta raisin parce que quand même c’est obligé !

On mange peu ce soir là, je tente une bonne petite glace Häagen-Dazs.

Et on rentre se reposer et faire une nouvelle lessive. Je suis moi-même lessiver lol !!

Tanja

Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle co-crée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.

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