Hi score girl le manga
Rensuke Oshikiri est l’auteur de Hi score girl un manga en dix tomes pré-publié dans Monthly Big Gangan. Après le succès de son adaptation en anime sur Netflix, c’est Mana Books qui a gagné le droit de sortir cette série en France (lire la critique ici).
1991. Haruo est un élève de primaire qui n’a qu’une passion : les jeux vidéo. Il passe la quasi-totalité de son temps libre dans les salles d’arcade à aiguiser sa maîtrise des jeux de combat. Alors qu’il pense être le meilleur dans son domaine, ses certitudes vont voler en éclats le jour où une redoutable adversaire va se dresser contre lui : Akira, la plus brillante et la plus jolie des filles de son école. Comme tout garçon de son âge face au sexe féminin, son ego en prend un coup et il la considère vite comme son ennemie juré. Puis, petit à petit, il va admirer ses capacités, surtout qu’elle n’a pas une vie familiale épanouie. Les jeux sont pour elle un moment de s’évader.
Pour les fans de retrogaming ce manga est du pain béni. Anecdotes, clin d’œil, tout est fait pour qu’ils se retrouvent dans cet ado fan de jeux vidéo. Je n’y connais absolument rien, mais qu’importe, j’ai quand même quelques souvenirs de cette époque. Le manga tout comme l’anime s’apprécie même sans être fan de l’univers vidéoludique et c’est ça qui fait la force de ce titre. Les vrais amateurs de consoles et de JV seront à la fête avec une tonnes de références, quant aux amateurs d’histoires sympa ils y trouveront leur compte aussi. C’est une plongée immersive dans le Japon des années 80/90, les nostalgiques apprécierons.
Cette édition est vraiment très belle, il y a de jolies trouvailles, comme les combinaisons de Street fighter incrustées sur la couverture, et que l’on retrouve à l’intérieur de la jaquette. C’est vrai que le style des personnages de Rensuke Oshikiri peuvent dérouter au premier abord, mais je vous encourage à passer outre et à vous plonger dans les années 80 au Japon lors du boom des jeux d’arcades.
Si vous vous êtes penché sur son autre manga BIP BIP BOY (critique à lire ici) sorti chez Omake manga, vous avez fait le rapprochement entre certaines anecdotes de sa vie personnelles lorsqu’il était enfant/adolescent et celles de son personnage, Haruo. Il s’est clairement inspiré de ses propres rencontres en salle d’arcade pour créer le personnage d’Ono. Il a mis beaucoup de lui dans son histoire, ce qui, sans aucun doute, contribue à donner du relief et de la crédibilité à son oeuvre. Le lecteur s’attache vite à ce petit garçon qui n’a que les jeux vidéos dans la tête.
Déclaration d’amour au rétrogaming, ce récit touchant se joue des idées préconçues pour nous offrir une virée à la fois nostalgique, drôle et référencée dans la scène compétitive vidéoludique des années 1990.
Bonjour,
Le pluriel de JV c’est jeuX vidéo. (Pas de S à vidéo).
Cordialement.
Carole
Merci et j’ai fait d’autres corrections… j’ai vraiment pas assez relu -_-