Joséphine s’arrondit : Une bonne crise de rire !
J’ai lu la BD de Pénélope Bagieu, je n’ai pas vu le premier film car j’avais été rebuté par les critiques (j’avais peut-être tort ?). Cependant j’ai été tout de suite enthousiasmée par la bande annonce de cette suite avec l’héroïne qui tombe enceinte. J’ai donc pris mon courage à deux mains et je suis allée un samedi matin ! A mon copain en rentrant du ciné je lui ai dit : Deadpool c’était des blagues de cul, Joséphine c’était des blagues de chattes. JE VALIDE !
Joséphine s’arrondit
SYNOPSIS : Depuis deux ans, Gilles (homme-parfait-non-fumeur-bon-cuisinier-qui aime-les-chats) et Joséphine (fille-attachiante-bordélique-mais-sympathique) s’aiment. Tout est parfait. Jusqu’à une nouvelle inattendue : ils seront bientôt trois. Ne pas devenir comme sa mère, garder son mec et devenir une adulte responsable, tout un tas d’épreuves que Joséphine va devoir affronter, avec Gilles… à leur manière.
Avis : Il y avait bien longtemps que je n’avais pas autant ri au cinéma pour un film français ! Bonne nouvelle toutes les blagues n’étaient pas dans la bande annonce. Marilou Berry et sa co-scénariste se sont lâchées m’étant à mal l’idée reçu que devenir mère est naturelle. Non, ça n’a rien de naturel, ce n’est pas non plus un long fleuve tranquille.
Plus proche du spectacle Mother fucker de Florence Foresti que d’une niaiserie à deux balles les deux auteures confrontent leurs peurs et leurs vécus. Devenir mère ça fait peur et c’est un chamboulement même avant que le bébé ne soit nés.
J’ai ri, et beaucoup même. C’est plein de petites références et de grands moments poilants ! L’apothéose étant l’accouchement dans un délire totalement cartoonesque.
Bravo encore à Marilou Berry qui a de qui te tenir et qui nous montre avec cette première réalisation qu’en comédie on peut rire de tout même de la sacro sainte maternité.