Les aventures de Guilhem d’Ussel de Jean d’Aillon
Un jour je vais chez mon libraire et je vois une pile de livres a la disposition de tous. Ils ne peuvent pas les vendre car ils font partis d’une offre promotionnelle qui vient de se terminer. Je profite donc de l’occasion pour en prendre deux, le résumé en quatrième de couverture me plait.
Je découvre un nouveau style que je n’avais encore jamais exploré auparavant le polar historique.
Les aventures de Guilhem d’Ussel, chevalier troubadour : Marseille, 1198 de Jean d’Aillon
1198. Enlevé par des inconnus, Roncelin, vicomte de Marseille, a disparu. Sept compagnons partent à sa recherche. Parmi eux, Hugues de Fer, ancien croisé, le médecin Averroès, un frère et une soeur saltimbanques romains, et le meilleur archer d’Angleterre, Robert de Locksley. A leur tête, Guilhem d’Ussel, joueur de vielle et fine lame. Mais, dans cette équipée, certains semblent être animés de tout autres desseins. Quelles sont les véritables raisons de leur venue à Marseille ? Quel est le rôle des consuls de la ville ? Pourquoi ces écorcheurs qui rôdent dans les campagnes ? La riche ville phocéenne attire bien des convoitises, à commencer par celle du pape Innocent III.
Un crime horrible, un enlèvement, et des indices qui laissent croire à un grand complot dans le Marseille du XIIe siècle. L’intrigue est complexe, la partie historique est très intéressante, on rencontre aussi des personnages plus ou moins célèbre qu’on n’aurait jamais cru croiser (Robin des bois !!), mais qui s’intègre parfaitement au contexte. Comme l’a fait Alexandre Dumas en sont temps Jean D’Aillon fait des enfants à l’Histoire.
Ce premier volume d’une trilogie est distrayant pour peu qu’on aime un peu l’histoire. L’auteur fut durant plusieurs années professeur d’histoire à l’université avant de se consacrer à l’écriture. Ses descriptions de Marseille et sa région au Moyen-âge est pointue, sans doute trop pour ceux qui ne s’y intéresseraient pas. Personnellement, c’est ce qui m’a plu. Même si la fin est quelque peu rocambolesque il n’en reste pas moins qu’on ne lâche pas son livre avant de savoir si tout le monde en ressortira vivant.
Une note de l’auteur, à la fin du livre, nous apprend le vrai du faux, ce qui s’est réellement passé et ce qui n’est que de la fiction.
Je le recommande aux amateurs du genre.
Dans le genre j’ai adoré la série de Christian Jacq Le Juge d’Egypte.
Je me suis arrêtée au 2e tome, le 3e m’attends mais j’ai du mal ^^’
Je ne connais pas du tout ce style de littérature, mais au vu de ta critique ainsi que du résumé ça me tente beaucoup!