Voyage au Japon – 22 octobre 2000 : Le château de Nagoya
Oulalalala mauvaise journée ! Je suis malade ! J’ai bien du mal à tenir le coup je l’avoue et la fatigue me gagne de plus en plus ! (Saleté de Mac do de XXXXX).
Tout de même nous partons au château de Nagoya : Nagoya jô.
Nagoya jô – Ligne : Meijô Station : Shiyakusho
Il se situe sur la ligne de métro meijô à la station shiyakusho. Pas de problème pour la sortie on voir bien les douves du château ! On achète son ticket juste avant à seulement 500 yen pour l’accès au jardin et au château. C’est vraiment splendide, nous arrivons par le jardin puis nous marchons jusqu’au château.
Le Nagoya Jô est l’un des plus beaux châteaux du Japon. C’est Tokugawa Ieyasu qui fit construire cette forteresse pour un de ses fils Yoshinao. Cela lui permettait d’assurer le contrôle de la province d’Owari.
Le château fut tour à tour garnison militaire, résidence détachée du domaine impérial, puis il fut offert à la municipalité en 1930. Il est depuis lors ouvert au public.
Le sommet du donjon est orné de deux dauphins qui, selon la légende, protègent le château des incendies.
Malheureusement, il fut entièrement détruit durant la seconde guerre mondiale par les bombardements américains. Toute la ville s’est séré les coudes pour redonner vie à ce merveilleux patrimoine. Il fut reconstruit avec une armature en béton armé en 1959. Même les dauphins avaient brûlés, ils furent restaurer à l’identique. Les dauphins furent accusé d’avoir provoqué un tsunami en 1959.
L’intérieur a été aménagé en musée. On peut y découvrir les maquettes de l’ancien château, des fragments et reconstitutions des dauphins originaux. Il y a aussi des peintures de portes coulissantes, une collection de sabres et même des reconstitutions de rues avec leurs boutiques.
Au sommet du donjon de 48 m, le panorama est splendide, il nous permet de voir la ville dans son ensemble. Vous pourrez aussi y faire vos emplettes. Vous trouverez principalement des représentations des dauphins symbole charismatique du château.
Il fait très beau ce jour là et il est très agréable de se promener dans le jardin du thé. Autour du château il y avait aussi une exposition de banzaï.
La balade se poursuit dans un splendide parc (koen) qui se trouve à la station de métro Jingû mae. Au milieu des arbres s’élève le sanctuaire shintoïste : Atsuta jungû.
Avec ceux de Ise et de Izumo, le sanctuaire d’Atsuta est l’un des plus vénérés du Japon. Dédiés à la déesse Amaterasu, il se situe dans un parc boisé de pin, cryptomère et camphriers.
Il fut fondé en 86 de notre ère pour recevoir l’épée sacrée Kusanagi no Tsûgi. L’épée est l’un des 3 insignes de l’empire japonais. Ils furent offert par la Déesse Amaterasu au prince unificateur du Japon : Yamatatakeru. Les autres trésors sont le Yata no kagami (miroir sacré) au Kôtai Jingû à Ise. et le Magatama (joyaux) au Palais Impérial de Tôkyô.
Nous nous sentons un peu de trop car nous arrivons juste pour la fête des enfants san-go-nana ! Des familles vont et viennent du temple pour se purifier, suivi des enfants en kimono. Ils sont adorables.
Je suis tellement fatiguée que je repart au Marutame, Eve vient aussi trop fatiguée pour aller ailleurs. Et je vous jure à 16 h je dormais !!!
Le soir on se retrouve et on va manger comme hier au même restaurant (hummmm !!!). Puis dodo !!!! (quoi ? encore ?).