Cinéma

Sale temps à l’hôtel El Royale

Je n’ai pas eu beaucoup l’occasion d’aller au cinéma dernièrement, mais j’ai fait une exception avec Sale temps à l’hôtel El Royale. Parce que c’est un film avec Chris Hemsworth, mais aussi parce que la bande-annonce m’avait intriguée. Entrer pour 2h22 de film noir juste éclairé par le néon rouge du l’hôtel El Royale.

Janvier 1969. Alors que Richard Nixon entame son mandat comme 37e président des États-Unis, une nouvelle décennie se profile. À l’hôtel l’El Royale, un établissement autrefois luxueux désormais aussi fatigué que ses clients, sept âmes aussi perdues les unes que les autres débarquent.
Situé sur la frontière entre la Californie et le Nevada, l’El Royale promet la chaleur et la lumière du soleil à l’ouest, et l’espoir et les opportunités à l’est. Il incarne parfaitement le choc entre passé et présent. Autrefois, célébrités et personnalités politiques influentes s’y côtoyaient, au casino, au bar, à la piscine ou dans les suites somptueuses. Mais l’âge d’or du Royale est bel et bien révolu.
Dans cet hôtel oublié des riches et des puissants depuis longtemps, un prêtre, une chanteuse de soul, un voyageur de commerce, une hippie et sa sœur, un homme énigmatique, et le gérant de l’hôtel vont se retrouver par hasard… ou pas. Au cours d’une nuit comme seul le destin sait les orchestrer, tous auront une dernière chance de se racheter, avant que l’enfer ne se déchaîne…

Drew Goddard est le scénariste de Seul sur Mars et réalisateur de La Cabane dans les bois, il a démarché les studios pour vendre son projet. Il savait déjà bien ce qu’il voulait. Et il avait une idée assez orignal. Un film noir, choral avec un enchevêtrement de scène un peu comme au théâtre. C’est vraiment très, très bien trouvé. Il a une réelle maîtrise de ses personnages.

Beau casting pour un scénario plein construit avec une photographie et une bande-son magnifique. Les deux acteurs Jeff BridgesJoe Hamm et Chris Hemsworth se partage l’affiche avec des personnages aux multiples facettes. De l’autre côté on retrouve Dakota Johnson plus convaincante que dans 50 nuances de grey. Tom Holland devait avoir le rôle mais il a refusé en tous les cas Lewis Pullman lui ressemble énormément c’est troublant. Enfin, petit rôle pour Many Jacinto (The Good place) très différent de son habitude.

Harvey Mason dit à propos de son travail sur la musique : Nous voulions quelque chose qui corresponde vraiment à cet environnement incroyable mais qui reste fidèle aux chansons originales. Pour le coup c’est vrai que la musique a une grande importance dans le film et la voix de Cynthia Eriv est tout bonnement magnifique.

Des personnages haut en couleur, une affaire d’argent, une atmosphère désuète. Sale temps à l’hôtel El Royale est un film qui change et qui nous offre un voyage dans le temps efficace doté d’un casting et d’une réalisation aux petits oignons. Si vous aimez le genre, n’hésitez pas.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

Une réflexion sur “Sale temps à l’hôtel El Royale

  • Je l’avais noté, et puis sa longueur et sa note pas exceptionnelle m’ont fait changer d’avis. Depuis, je me dis qu’il aurait peut être pu me plaire. Tant pis 🙂

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