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Expo Dalida, une garde-robe de la ville à la scène

L’exposition au musée Galliera : Dalida, une garde-robe de la ville à la scène c’est du 27 avril au 13 août 2017. Elle commémore le trentième anniversaire de sa disparition.

Dalida, un corps parfait, une taille mannequin, une gestuelle glamour, elle est une icône de la mode. Look pulpeux, fifties, swinging London, acidulé, théâtral… Dalida ne laissait rien au hasard, elle aimait la mode et les couturiers l’aimaient.

Habillée par les plus grands à la ville comme à la scène, en haute couture ou en prêt-à-porter, Yolanda, la miss Égypte à l’explosive plastique, devient Dalida et avec Bambino fait un tabac à Bobino.

Elle incarne la méditerranée, ensoleillée et tragique, au langoureux accent. Taille marquée, hanche et poitrine moulée, épaule dégagée, chute de reins, tout est vertigineux chez elle. Sophistiquée, parée, maquillée, accessoirisée, c’est une bête de scène.

Robes New Look des années 50 griffées Carven, fourreau rouge incendiaire façon Hollywood par Jean Dessès, sobre et chic en Loris Azzaro, robe chasuble du Balmain sixties, costumes paillettes et disco par Michel Fresnay dans les années 70, classique et indémodable en Yves Saint Laurent, elle a tout osé, tout porté.

Jean-Claude Jitrois, qui a révolutionné le cuir, disait qu’habiller Dalida, c’est comme habiller les stars au festival de Cannes…

Nous sommes arrivées à l’ouverture, et nous avions bien fait, il y avait du monde, mais surtout il y en avait encore plus après et c’était plus compliqué pour prendre de belles photos. Il y a beaucoup de familles, les mères et même les pères emmènent leurs enfants découvrir Dalida. Une belle femme, qui savait attirer l’œil.
Je me souviens quand ils avaient annoncé son décès au Journal télévisé, j’étais choquée, d’autant plus que c’était un suicide.

Nous en avons pris plein les yeux. Les costumes qu’ils soient de scène ou pour la ville sont magnifique. Je vous garantie qu’une fois sorti de l’expo vous aller garder quelques chansons de Dalida dans la tête.

Une expo, certes très courtes (six salles), mais qui en met plein les yeux et qui permet 30 ans après sa mort de retrouver cette chanteuse de légende et de presque la sentir près de nous.

Tarifs : Plein 12 € l Réduit 9 € l Gratuit – de 18 ans

Site officiel

 

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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