Cinéma

Captain Fantastic fable douce-amère

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C’est sans avoir vu la bande annonce que je me suis décidée à aller voir Captain Fantastic. Pourquoi ? Parce qu’une affiche avec Viggo Mortensen (Le seigneur des anneaux, La route) et George Mackay (Pride, How I live now) ça ne se refuse pas.

captain_fantasticSynopsis : Dans les forêts reculées du nord-ouest des Etats-Unis, vivant isolé de la société, un père dévoué a consacré sa vie toute entière à faire de ses six jeunes enfants d’extraordinaires adultes. Mais quand le destin frappe sa famille, ils doivent abandonner ce paradis qu’il avait créé pour eux. La découverte du monde extérieur va l’obliger à questionner ses méthodes d’éducation et remettre en cause tout ce qu’il leur a appris.

Avis :  Quand on fait des enfants on a beaucoup d’idées, et dans sa besace de l’utopie à revendre. Matt Ross ne semble pas vouloir nous donner une réponse toute faite, il préfère qu’on se fasse notre avis.

Le héros tente de soustraire ses enfants au capitalisme et à l’hébétude dans laquelle nous plonge la société de consommation. Si ses enfants sont des philosophes rois dignes de rentrer dans les plus grandes universités ils n’en ont pas moins des problèmes. L’aîné ne sait pas se comporter en présence féminine, son frère est en rébellion avec son père, et les plus jeunes ont perdus leur candeur enfantine.

Tout au long du film je me suis demandée de quel côté était Matt Ross, en fin de compte il n’est dans aucun camp. Il nous laisse réfléchir à la question. Bien ou mal l’excès semble nuire dans tous les cas. Le jeu sera de trouver le bon équilibre.

Captain fantastic n’en reste pas moins un beau film avec des moments de joie et d’autres d’émotion pur. Je n’ai clairement pas vu le temps passer, alors qu’il dur près de 2h. Les acteurs sont formidable. Viggo Mortensen n’a plus rien à prouver, c’est un grand acteur, il campe à merveille ce père déchiré et qui n’a qu’un but faire de ses enfants des hommes et des femmes parfaits. Les enfants quant à eux sont aussi étonnants.

Cette fable douce-amère reste néanmoins lumineuse de part son message. Pour vivre eux restons ouvert au monde tout en n’ayant l’intelligence et le recul pour le comprendre et vivre en harmonie avec lui. 

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

3 réflexions sur “Captain Fantastic fable douce-amère

  • Je suis d’accord avec toi, c’est beau film, qui donne à réfléchir ( malgré des maladresses et des manques de subtilité dans le scénario).

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