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La série Netflix Romantic killer fait mouche

Romantic killer est un anime de 12 épisodes diffusé sur Netflix. Il est tiré du manga de Wataru Momose publié sur la plateforme de lecture Shōnen Jump+ de juillet 2019 à juin 2020. Le manga vient d’être annoncé par Soleil manga qui proposera d’abord la version numérique avant de proposer la version papier en juin 2023.

C’est quoi l’histoire ?

Anzu est une lycéenne qui a trois passions dans sa vie : les jeux vidéo, le chocolat et son chat Momohiki. Lorsque Riri, un sorcier aux pouvoirs magiques, sort de son écran et lui propose de l’aider à enfin fréquenter des garçons pour trouver le grand amour, elle n’est pas intéressée. Le sorcier lui jette alors un sort qui la prive de ses trois « raisons de vivre » et transforme son quotidien en situations dignes d’un jeu vidéo otome. Se retrouvant ainsi entourée de beaux gosses (ikemen), Anzu est bien déterminée à ne pas céder à la tentation et à tout faire pour se débarrasser de Riri et récupérer ses jeux, son chocolat, et son chat…

Romance et amitié

Romantic killer commence de façon totalement déjanté. Ça cri, ça hurle dans tous les sens, ça en est presque fatigant. C’est une pure comédie totalement WTF. Riri va lui confisquer tout ce qu’elle aime son chat, ses jeux vidéos et le chocolat. Ensuite, ses parents partent et elle se retrouve seule chez elle. Pratique pour ramener des garçons chez elle. D’ailleurs elle finira par accueillir ses prétendants. Si l’humour est de rigueur, on ne tombe jamais dans sexy suggestif malaisant. Ça reste sur les clichés mignons comme tout.
Alors que tout ce petit monde commence à graviter autour de Anzu, certains passages seront plus grave contrebalançant avec le début de la série. Je pense notamment au personnage érotomane qui a la conviction délirante d’être aimé d’une autre personne alors que ce n’est pas le cas. Ce passage contraste avec le reste de la série, mais apporte une vraie profondeur à l’anime qu’on prenait juste pour une romcom délirante mais un peu perchée jusque là.

Plus qu’un harem inversé, Romantic killer se joue des clichés du genre. On rit, on est ému c’est une belle réussite.

Et la magie dans tout ça ?

Les personnages de Junta et Tsukasa sont à mon sens les plus aboutis. Même si le personnage d’Hijiri a une évolution personnelle importante au contact d’Anzu, on ressent moins d’empathie pour lui. Sans doute son côté beauté glaciale qui péte plus haut que son cul… La petite surprise vient de Riri qui lui aussi va évoluer au contact de la jeune fille. Si cette dernière va évoluer et commencer à s’intéresser à ses semblables, eux aussi vont aussi gagner en profondeur.
C’est sans doute sa le secret de la réussite de Romantic killer. Une histoire random au possible, mais des personnages attachants dont l’évolution ne va que nous conforter dans l’idée qu’ils sont tous digne d’être à ses côtés.

 

Attention spoiler sur la fin de l’anime

La fin est ouverte avec un « à suivre… ». Le manga s’arrête aussi comme ça. Elle ne fait pas de choix, car ce n’est pas le message que veut faire passer son auteur. C’est l’évolution entre tous ces personnages et leur ouverture aux autres qui est le point important, pas de savoir avec qui elle fini. Une suite est envisageable, mais elle n’est pas souhaitable car elle irait donner des réponses qui ne sont pas dans l’intérêt même du plot de départ. Anzu fait enfin attention aux gens qui l’entour et l’amour arrivera bien un jour, mais le plus important pour le moment est comment devenir une bonne personne et comment venir en aide à ses amis.

Fin du spoiler

Mon seul vrai coup de gueule serait pour la traduction. Mais qui est étonné qu’elle ne soit pas très bonne. Les termes d’ikemen et de tsundere ne sont pas traduit. C’est dommage car l’anime s’adresse à tout le monde et des non japonisants doivent pouvoir comprendre.

Romantic killer est une série coup de cœur de celle dont je n’attendais rien et qui au final se regarde avec un grand sourire aux lèvres. Deplus l’animation est plutôt pas mal. N’hésitez pas à vous lancer dans cette rom com unique.

Public : Tout public – à partir de 10 ans

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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