Cinéma

12 years a slave, le film coup de poing, coup de boule, prend ça dans ta tête !

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Cette année j’ai envie de voir un maximum des films nommés aux Oscars, au programme : Gravity, Philimena, 12 years a slave, Dallas Buyers Club et American Bluff (American Hustle). Je savais que ce serait pas un film amusant, j’ai donc eu quelques doutes.

12 years a slave

21041568_2013091910085449.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxSynopsis : Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.
Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…

Avis : 12 Years a Slave est inspiré d’une histoire vraie. Il est en effet adapté des mémoires de Solomon Northup un homme enlevé pour devenir esclave. Le livre à l’époque c’était vendu 17 000 exemplaires aux Etats-Unis. L’écrivain a aussi animé plusieurs conférences, à New-York et en Nouvelle-Angleterre. Mais il était tombé dans l’oublie par la suite. Heureusement, Steve McQueen l’a ressorti du placard.

Si le film m’a choquée, il m’a tout autant fasciné. Cette succession d’épreuves que doit endurer Solomon pour survivre avant de pouvoir enfin s’échapper est éprouvante. Je suis ressortie lessivée de ma séance de ciné. L’homme est une bête pour l’homme, haïssable au possible.

Parmi les scènes difficiles il y a celle, très longue, où Solomon est pendu à une corde. J’en avais mal pour lui.

Le casting est fantastique je découvre Chiwetel Ejiofor convaincquant en homme privé de liberté. Son jeu est tout en retenu, mais toujours juste. D’autres acteurs comme Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Paul Dano, Lupita Nyong’o, Sarah Paulson sont tout simplement formidable. A noter la présence de Brad Pitt, qui est l’un des producteurs du film, s’octroyant un petit rôle mais quel rôle !

Pour une fois Hans Zimmer a fait un travail intéressant, comme les images, la musique transpire de douleur et de tristesse.

Si on peu reprocher au film sa forme très linéaire et ses moments contemplatifs (quoique salutaire), ce drame c’est un coup de cœur. Je ne le regarderais pas tous les ans, mais je pense qu’il est indispensable pour ne pas oublier. Je ne comparerais pas 12 years a slave à Django de Tarantino qui ne vise pas le même but. L’une des histoires est vraies l’autre pas, quand l’un n’est là que pour distraire avec des litres de sang, l’autre dissèque les plus vils exploitants de la pauvreté humaine.

Âmes sensible s’abstenir, ce film à la puissance d’un uppercut dans ta face ne s’appréhende pas à la légère.

Note : 19/20

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

2 réflexions sur “12 years a slave, le film coup de poing, coup de boule, prend ça dans ta tête !

  • Ryuji

    Hahaha, ce titre d’article drolatique ! En tout cas ton avis confirme ce que j’ai pu lire ici et là : un chef-d’œuvre ou presque ! Étant donné que je ne vais jamais au cinéma, le blu-ray sera mien sans hésitation ! ^_^

  • il est vraiment bien, faut juste avoir le moral le jour du visionnage 😀

Commentaires fermés.