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Anime automne 2020 : Dragon Quest: Dai no Daibouken

Annoncé en fanfare l’année dernière ce reboot de Dragon Quest: Dai no Daibouken était très attendu. Souvenez-vous pour les plus vieux la première série avait été diffusé dans le Club Dorothée à partir de 1994, pendant que le manga était édité par J’ai lu dans une immonde version que nous voulons tous oublier. Les 37 tomes manga furent réédités chez Tonkam, mais ils ne sont plus réimprimés depuis longtemps. Cette nouvelle série adaptera cette fois-ci l’intégralité du manga. La première ne faisait que 46 épisodes. Diffusé le samedi matin au Japon, elle est partie pour durer un bon moment. Le succès de la licence Dragon quest n’ayant jamais fléchi au Japon.

La série est diffusée sur Crunchyroll dès 4h du matin pour les lèves tôt, sur ADN tous les samedis à 9h, mais aussi sur la chaîne J-one tous les mardis à 18h30. Vous n’avez donc aucune excuse pour le pas la regarder légalement.

Il fut un temps où le monde était sous l’emprise de Hadlar, le seigneur du mal, jusqu’à ce qu’un héros ramène la paix. Depuis, le temps a passé et les monstres libérés de l’emprise du seigneur démoniaque vivent en harmonie sur une petite l’île, Dermline. Le jeune garçon Daï est le seul humain habitant cet endroit et il souhaite devenir un héros à son tour. Tout bascule lorsque Hadlar est ressuscité ! Une promesse, des rencontres, un destin inéluctable… Daï commence une grande aventure afin d’être un héros et ainsi sauver un monde prêt à basculer de nouveau dans la terreur !

Cette nouvelle version a été confié à la Toei Animation comme la première. Et le moins que l’on puisse dire c’est que pour le moment la qualité est au rendez-vous. L’animation est tout à fait correcte, les combats notamment sont vraiment beaux, les effets spéciaux numériques parfaitement intégrés. Le chara-desisgn d’Emiko Miyamoto actualise le trait pour un style plus actuel sans pour autant dénaturer le style d’origine.

Kazuya Karasawa, le réalisateur, est pour la première fois à ce poste jusqu’à maintenant il s’occupait des story-boards ou bien il était directeur de quelques épisodes sur une série (Dragon ball super, World Trigger). Cette fois c’est un gros morceau. On doit le scénario de la série à Katsuhiko Chiba, un vieux de la vieille qui avait débuté sa carrière avec Le collège fou, fou, fou. Là encore on est loin d’avoir un débutant.

Les musiques sont elles aussi très bien trouvées. C’est Yuuki Hayashi (My hero academia, welcome to the balroom, Haikyuu!! ou encore Run with the Wind) qui s’y colle et il a fait un très bon travail comme il sait si bien le faire.  Mes les génériques sont vraiment bons, tous les deux interprétés par Macaroni Empitsu que ce soit l’énergique Ikiru wo Suru qui ouvre la série que mother le générique de fin.

Le doubleur Toshiyuki Toyonaga était fan quand il était gosse et c’est donc avec une certaine excitation qu’il a postulé pour le rôle de Popp. Tous connaissent de près ou de loin la saga. Notons aussi la présence de Yuki Kaji (eren, Shoto Todoroki) dans le rôle d’Hyunckel.

Non, franchement que du bon ! Je vais avoir du mal à trouver des faiblesses. Car même le scénario suit quasi à la lettre le manga. Pas une seule faute de goût. Rendez-vous tous les samedis pour voir ou revoir les aventures de Dai et de ses amis.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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