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Anime été 2020 : Gibiate, la déception

Il manquait une série dont je n’avais pas parlé c’est Gibiate. Gros projet avec un tas de noms connus dans le milieu de l’animation ou de la musique. C’est un original Crunchyroll, mais soyons honnête, j’ai eu beaucoup de mal à vous en parler parce que même s’il est fait avec toutes les bonnes attentions du monde, ça coince.

L’anime est disponible en simulcast sur Crunchyroll tous les mercredis à 16h.

En 2030, au Japon, un virus transforme les humains en monstres dont l’apparence change selon leur âge, leur genre et leurs origines. Cette maladie est appelée “gibia », une référence au gibier qu’ils sont devenus. Venus tout droit de l’époque d’Edo, un samouraï et un ninja luttent contre ce fléau, accompagnés d’une femme médecin qui tente de trouver un remède contre le gibia. Ils doivent faire face aux attaques incessantes de ces créatures, mais aussi se méfier des hors-la-loi qui s’en prennent aux voyageurs.

La bande-annonce pour l’anime n’était pas mauvaise, mais le premier épisode n’a pas fait mouche. D’une part la 3D utilisée pour les monstres est moche, appelons un chat un chat. Pourtant ils sont les créations de Serizawa Naoki plus connu pour son manga Salu Lock ou Psycho Bank. Les monstres de Fairy Gone étaient mieux car mieux intégrée au reste de l’animation. Ici c’est laid, les monstres jurent avec le reste. Au lieu de nous impressionner, ils nous sortent du récit. Si l’animation dans le premier épisode est de qualité certes moyenne mais encore sympathique, dans les épisodes suivants on sent que ça se dégrade petit à petit.

Le design d’Amano Yoshitaka est peut-être joli sur les illustrations, mais le passage à la version anime n’est pas vraiment réussie. Un design sans doute un peu daté, on dira old school. Le fait aussi que les dessins subissent une baisse de qualité dans les épisodes suivants n’aide pas vraiment.

Pourtant le projet est louable, prendre de grands noms, raconter une histoire en mélangeant le Japon moderne et le Japon ancien. Malheureusement, la mayonnaise ne prend pas. Même au bout de quelques épisodes, on ne voit toujours pas trop où va l’histoire. Le héros est trop mystérieux et froid pour qu’on s’y attache.
Certes, autant les génériques que les musiques sont intéressantes, mais si l’histoire ne nous emporte pas c’est compliqué. Surtout quand un autre original comme The God of high school vous en met plein des yeux avec des combats et une animation beaucoup plus énergique et chiadée au même moment…

Gibiat souffre de la comparaison et n’arrive pas à se faire une place. J’ai donc commencé la série, mais je ne sais pas si j’irai au bout, le design est daté, l’animation est à la ramasse, la 3D est laide, et l’histoire qui aurait pu rattrapé tout le reste est poussive… Bref, un gros ratage… Et c’est dommage !

Sans parler de naufrage, il faut bien avouer que Gibiat promettait beaucoup sur le papier, mais la transformation ne s’est pas faite à l’écran et c’est bien dommage. 

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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