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Anime hiver 2020 : Mais qu’est-ce qu’Interspecies Reviewers ?

Interspecies Reviewers est un anime tiré du manga de Amahara et masha, tout d’abord en one shot pluis en série dans le Doradora Sharp# et qui compte quatre tomes à ce jour. Si il est inédit en France une version anglaise existe chez Yen press. Une adaptation en anime a été commandé et elle est diffusé à partir de janvier. Sur wakanim et comme un peu partout ailleurs nous avons une version censurée qui va du patch sur les tétons à l’écran noir avec juste « le son ».

Pas envie de passer la nuit seul ? Vous ne savez pas à quel saint vous vouer ? Laissez-vous guider par les Interspecies Reviewers ! Stunk, un humain et Zel, un elfe sont deux aventuriers et entre deux quêtes quoi de mieux que de visiter les cabarets et de leur donner une note ? Ils vont enrôler dans leurs soirées Crimvael un ange qui ne peut retourner au paradis.
Dans un monde où il existe de nombreuses et différentes espèces humanoïdes et où la prostitution est légale, il existe différents « cabarets » pour chaque type d’espèce gérées par des « succubes ». Comme chaque espèce a des opinions différentes sur la façon dont chaque courtisane travaille pour elle, divers visiteurs de maisons closes sont devenus des critiques, évaluant leurs expériences avec diverses succubes et les affichant dans le bistrot du coin.

Interspecies Reviewers prend le parti pris de parler de ces cabarets de façon très drôle et sans que ce soit sale ou malsain. Ce qui est tout de même assez intéressant quand on parle de prostitution. Le manga, comme l’anime, ne sont pas là pour parler sérieusement de problème de prostitution, c’est un divertissement. Quand j’ai lu le synopsis j’étais très réticente, et au final c’est juste très drôle.

Au final on rigole beaucoup car les différents de succubes, slimes et autres bizarreries que l’on rencontre en fantasy. Tout est censuré à mort, même le public averti ne sera pas trop choqué puisqu’il ne verra rien. Une version non-censuré est diffusé est au Japon, mais pas en dehors. Les polémiques vont venir après la diffusion de quelques épisodes.

Tout à commencé avec Funimation aux Etat-unis où ils se sont aperçu que même si c’était censuré ça ne convenait pas car « elle sortait des standards de l’entreprise ». Le puritanisme américaine a encore frappé. Peu de temps après, c’est ,Tokyo MX, une des chaînes qui diffusent le programme au Japon qui jette l’éponge avec une excuse assez japonaise avec des « changements dans les circonstances au sein de la chaîne ». Voilà. L’intérêt pour cet anime va donc grandement grandir, car oui, pourquoi déprogrammer alors qu’il est censuré de base ? Les fans américains font de la résistance pour le retour du programme en faisant grimper sa note artificiellement.

Réalisé par Yuki Ogawa et scénarisé par Kazuyuki Fudeyasu, Interspecies Reviewers, bénéficie d’un travail vraiment très correct pour un anime comme celui-ci. J’aime beaucoup les chansons de début et de fin, respectivement intitulées Ikōze☆Paradise et Hanabira ondo, est interprétée par les doubleurs des personnages principaux : Junji Majima, Yūsuke Kobayashi et Miyu Tomita.

En France, pas de soucis, Wakanim a confirmer continuer la diffusion du programme tous les samedis à 16h.

Interspecies Reviewers est à réservé à un public averti, vous ne devez pas y chercher une once de réalisme, c’est juste un délire sympa avec du sexe dedans (et encore il va falloir l’imaginer !). Beaucoup de bruit pour rien ? Sans doute. Mais Interspecies Reviewers aura le mérite de faire parler de lui. Pour le bien ou le mal à vous de voir.

Avis après visionnage

Malgré les polémiques et les déprogrammations, Interspecies Reviewers, est resté un anime agréablement sexy. La censure n’a pas pu nous permettre de rougir. certain passages vous feront surtout jouer votre imagination. En tous, les cas on rigole bien, c’est jamais scabreux ou malsain ce qui aurait pu être le cas au vu du contexte. Mais, non ça reste bon enfant.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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