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Asian kung-fu generation de retour au Backstage !

Asian kung-fu generation était de retour en France. Cette fois c’est dans la minuscule salle du Backstage by the mill que nous les retrouvions. Pour leur troisième passage à Paris le groupe affichait complet et beaucoup de fans furent laissé sur le carreau la salle étant vraiment petite. J’ai pu avoir une place de choix, non pas parce que j’étais accrédité sur ce concert, mais parce qu’une amie qui était VIP m’a gardé une place en haut des escaliers face à la scène. J’ai donc pu éviter notre ami le poteau.

Je ne connais pas assez Asian kung-fu generation, j’avoue connaitre surtout leur album Sol-fa et quelques titres. Ma seule vraie déception de cette soirée sera de ne pas avoir droit à Dororo que j’adore et que j’aurais aimer chanter à tue tête.

Il est encore tôt quand la foule entre dans le Backstage by the mill, les VIP remplissent déjà la moitié de la fosse, laissant le reste du public éviter la fameux poteau planté au milieu de la salle. Ambiance intimiste, pour une soirée où le groupe a encore une fois donné de son temps. Le quatuor ne se contente pas d’une setlist au rabais et nous offre plus de deux heures de musique.

Pour commencer leur set, Ajikan opte pour les deux titres Clock Work et Hometown de leur dernier album éponyme. Une entrée en matière en douceur. Ce n’est pas un groupe exubérant sur scène, cela ne les empêches pas d’être malgré tout généreux avec leur public. Le titre suivant rappellera plus de souvenirs Angou no Waltz tiré de leur album Fanclub de 2006. Les têtes s’agitent, l’ambiance commence à se réchauffer. Asian kung-fu generation n’ont rien de bêtes de scène, ils sont plutôt statique et il faut vraiment rentrer dans leurs musiques pour les apprécier.

On passe à un autre album Landmark avec N2 de 2012, autre saut dans le temps avec Siren de Sol-fa (2004), puis Easter tiré de leur album wonder Future (2015). C’est agréable de voyager dans leur discographie et de satisfaire tous les fans, qu’importe depuis quand on est les connait. Masafumi Gotoh dit quelques mots en anglais, mais nous demande si on comprends le japonais. Comme une majorité répond que oui, il va papoter un peu à plusieurs reprises, nous disant qu’ils sont très heureux d’être de retour à Paris pour la 3e fois, et qu’ils espèrent revenir une 4e fois.

Le public se réveille sur blood circulator, un des générique de Naruto Shippuden, on sent que la plupart des fans présents sont surtout amateurs de leurs génériques. C’est un grand contraste avec les autres titres qu’ils peuvent jouer. Le refrain est repris en chœur et la fosse s’agite enfin. Ils enchaînent avec trois titres tirés de leur dernier album Circus, UCLA et Walk in the Wild Land. On revient en 2010 avec A Lost Dog and Beats of the Rain tiré de Magic disc.

Avec Re:Re: on revient au générique avec celui de l’anime Erased. Un titre très catchy fait pour bouger son popotin en concert, le public ne s’y trompe pas et bouge un peu plus. Le groupe sur scène est très souriant. Plus surprenant la reprise de leur titre Yellow tiré de leur EP de 2018 Can’t sleep. Une belle ligne de basse pour un titre chanté en partie par Takahiro Yamada.

Ensuite, c’est l’explosion. Le titre que tout le monde attendait, les spectateurs vont tous perdre leurs cordes vocales sur Rewrite, le générique de Full-metal Alchemist, qui fait exploser les décibels. Masafumi Gotoh a un sourire radieux, la chanson fait mouche et le public s’époumone sur le refrain. Il fait d’ailleurs reprendre une phrase en boucle avec plus ou moins de succès, la plupart des spectateurs faisant plus du yaourt qu’autre chose. C’est la folie dans le Backstage. Personne ne semble avoir envie que la chanson se termine tellement la communion est énorme. C’est le moment que tout le monde attend. J’en ai perdu ma voix, j’ai donné tout ce que j’avais sur ce titre que j’adore. C’était LE titre que je voulais avoir avant tout. Et je l’ai eu je suis trop contente.

Le concert se termine sur Ima wo Ikite et Boys & Girls. Alors que les quatre membres du groupe quitte la scène, le public est lui très chaud pour en avoir encore un peu, pourtant ils n’ont pas ménager leur peine et ils ont été généreux sur leur setlist. Pourtant, personne ne veut partir, et tout le monde en veut plus.

Asian kung-fu generation revient quelques minutes plus tard, Masafumi Gotoh, nous dit qu’il leur reste trois titres à jouer ce soir. Ils débutent avec Kaigan Doori, puis ils enchaînent avec Soranin (Solanin) qui est directement inspiré du manga d‘Inio Asano qui a lui-même écrit les paroles. Le titre fut utilisé pour l’adaptation ciné malheureusement encore inédite en France.
Cerise sur le gâteau le groupe termine sur le titre Haruka Kanata leur premier grand succès et générique de Naruto. Comme pour le générique de Full-metal alchemist, c’est de la folie dans la petite salle.

Cette fois c’est la fin,  le groupe remercie ses fans s’avance sur la scène main dans la main nous remerciant chaudement pour notre accueil. C’est toujours un plaisir renouveler de voir Ajikan sur scène. Tout le monde était d’accord pour les revoir car leur énergie et leurs sourires on a tous envie de les revoir en France !

Set list

Clock Work
Hometown
Angou no Waltz
N2
Siren
Easter
Senseless
Standard
Blood Circulator
Circus
UCLA
Walk in the Wild Land
A Lost Dog and Beats of the Rain
Re:Re:
Yellow
Rewrite
The Survivor’s March
Ima wo Ikite
Boys & Girls

Encore:
Kaigan Doori
Soranin
Haruka Kanata

Merci à Bertrand d’AEG Presents France.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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