Cinéma

Le film City Hunter Shinjuku Private Eyes enfin !

Qui ne connait pas le manga et le dessin animé Nicky Larson ? Si vous êtes de ma génération vous l’avez tous vu dans le Club Dorothée. Alors qu’en France Philippe Lacheau l’adaptait au cinéma (lire critique) au Japon dans le même temps sortait un nouveau film d’animation : City Hunter Shinjuku Private Eyes. En France, il est sorti pour quelques séances sur grand écran avant d’arriver en VOD sur ADN. C’est à cette occasion que j’ai enfin pu visionner le film. Il sortira en DVD et blu-ray le 18 février 2020.

Opérant dans l’ombre, Nicky Larson/Ryo Saeba est le plus efficace et le plus doué des nettoyeurs. Il est secondé par sa fidèle partenaire, Laura Marconi/Kaori Makimura. Cette fois, Nicky/Ryo est contacté par Iris Woods, une mannequin qui s’est attiré des ennuis : son appartement a été fouillé, et elle est suivie depuis quelque temps… Nicky/Ryo accepte d’autant plus volontiers de jouer les gardes du corps que sa cliente est particulièrement jolie et qu’il il va l’accompagner lors de ses déplacements professionnels. Vu le métier de la belle, Nicky/Ryo salive déjà à l’idée d’admirer des mannequins et, disons-le franchement, de laisser libre cours à son obsession parfois perverse pour les belles femmes. À l’occasion d’une séance de photos d’Iris, Laura/Kaori retrouve Christopher King, un ami d’enfance qu’elle avait perdu de vue depuis de longues années. Ce dernier est devenu un brillant entrepreneur à la tête d’un empire dans le domaine des nouvelles technologies et de la communication. C’est d’ailleurs pour un site lui appartenant qu’Iris est photographiée. L’homme d’affaires s’empresse d’inviter Laura/Kaori à dîner. Nicky/Ryo, de son côté, est trop occupé à jouer les obsédés et demeure complètement indifférent.

Dans le même temps, Mammouth et Mimi/Miki, tenanciers du café Cat’s Eye, apprennent que des mercenaires affluent en ville. Mercenaires qui prennent Iris pour cible… La policière Hélène Lamberti/Saeko Nogami, qui enquête sur l’affaire, découvre une conspiration qui, si elle aboutit, pourrait mettre la ville à feu et à sang ! Alors que des marchands d’armes du monde entier, dont le tristement célèbre Vince Ingrad, surnommé « le faiseur de guerres », se réunissent en ville autour d’une arme d’un tout nouveau type, Nicky/Ryo et Laura, séparés par l’arrivée de Christopher King, sauront-ils se retrouver à temps ? Nicky/Ryo pourra-t-il protéger Iris et sauver la ville ?

C’est un épisode très classique avec tout ce qui pouvait plaire dans la série d’origine. De l’action, un Ryo obsédé, une Kaori qui veille au grain, un peu de sentiments, mais pas trop, et une fin heureuse et toujours ouverte. Regardezle générique en entier, on voit quelques images des meilleurs passages de la relation entre Ryo et Kaori, et il y a même une petite scène post générique.

Pour la bande son on sent qu’ils se sont fait plaisir. La totalité des chansons et musique originales des différentes séries ont été utilisé en fond. Ce qui en fait presque un karaoke géant. Très désagréable quand on le regarde avec moi et qu’on aime pas que quelqu’un chante à côté. J’ai grandi avec ses chansons, je pars donc au quart de tour dès les premières notes…

Comme à la bonne époque c’est le studio Sunrise qui s’est occupé du film. Le réalisateur, Kenji Kodama, est un habitué puis qu’il a travaillé sur l’anime d’origine, les films et téléfilms et même Cat’s eye dans les années 80. Au chara-design on retrouve donc Sachiko Kamimura (Arslan, City hunter). Je ne parlerais que de la VO, mais on retrouve le cast d’origine avec Akira Kamiya, Kazue Ikura ou encore Yōko Asagami. Bref, tout ce petit monde nous revient au charbon pour un épisode spécial qui ravira le cœur des fans de la série d’origine. Il y a même un énorme clin d’œil à une autre série de Tsukasa Hojo.

Certes l’intrigue n’est pas originale, mais on passe un bon moment malgré tout en replongeant dans l’univers de City hunter, up gradé en 2010 avec smartphone, nouvelles technologie et drones en pagailles.

City Hunter Shinjuku Private Eyes est donc un bon film, qui plaira sans aucun doute aux fans de la première heure qui retrouveront avec plaisir tous les personnages et les situations qui nous nous sont chers. C’est à regarder sans modération sur ADN !

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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