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Rattrapage : Fudanshi Kôkô Seikatsu

L’anime Fudanshi Kôkô Seikatsu (La vie au lycée d’un Fudanshi) est composé de 12 épisodes de 3 min, il est disponible sur Crunchyroll depuis 2016. A l’origine il s’agit d’un manga d’Atami Michinoku du même titre. Il compte cinq tomes et n’a jamais été édité en France. C’est un manga quatre cases humoristiques. Il était pré-publié sur le site Zero-Sum Online tout comme jingai-san no yome. Son auteure officie surtout dans le boy’s love. Le seul titre paru en France est Viens-là mon amour chez Hana Collection/IDP.

Mais alors que va raconter Fudanshi Kôkô Seikatsu (La vie au lycée d’un Fudanshi) ?  Ryô Sakaguchi est ce qu’on appelle un « fudanshi », un garçon qui adore lire des histoires yaoi (sans pour autant être attiré par les hommes) ! fujoshi ce sont les femmes amatrices de Boy’s love et les fudanshi les hommes.

Notre héros traîne avec ses amis Rumi (une fujoshi), Yûjirô (ouvertement gay, lui) et Daigo (un gars complètement hétéro). S’en suit des histoires très amusantes pour Ryô, parfois embarrassante losqu’il rencontre un camarade de classe au comiket qui est auteur de doujinshi.

Si vous êtes amateurs de Boy’s love vous allez beaucoup rire aux diverses situations. Quand on commence à connaître cet environnement

Parlons de ce qui fâche : la réalisation. On sent qu’il n’y pas un budget de ouf. EMT Squared fait ce qu’il peut, mais le résultat est assez peu satisfaisant. Le chara-design ne fait pas honneur au joli trait de Atami Michinoku. On a parfois l’impression que ça été dessiné par un enfant ou un débutant, c’est dommage. L’animation quant à elle est à son minimum syndical. C’est pas fou-fou, heureusement que les petites histoires sont très drôle ça fait passer la pilule.
Le générique, Sekai wa Boy Meets Boy ♂, est interprété par Hatano Wataru (Yuri on Ice, My Hero Academia, Captain Tsubasa) le doubleur de Ryô Sakaguchi.

Si vous arrivez à passer outre la partie technique déplorable vous passerez un bon moment devant Fudanshi Kôkô Seikatsu. C’est vraiment amusant

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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