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Découverte manga : Yondaime ooyamato tatsuyuki

L’auteure Scarlet Beriko est l’invité de la convention Y/con en 2018. Une bonne occasion de parler de son titre Yondaime ooyamato tatsuyuki. Vous pouvez lire ce manga sans avoir lu Minori no te, cependant vous comprendrez peut-être mieux qui est le fameux ostéopathe dont parle le héros Tatsuyuki.
Les deux titres sont édités en français par Taifu comics. Ces avec ces deux mangas qu’elle a s’est fait remarquer au Japon. De la même auteure vous pouvez lire aussi Jackass, devrait être bientôt édité Jealousy où on retrouve Rogi Uichi l’un des personnages de Yondaime.

Le clan des Ôyamato est le plus important de toute la région du Kanto. À la suite d’une déception amoureuse, le quatrième descendant de la famille, Tatsuyuki, passe ses journées à se lamenter sur son sort. Son homme de main décide donc de l’envoyer à Fukuoka en tant que responsable d’un des groupes du clan pour lui permettre de gagner un peu d’expérience dans le milieu. Cependant, déprimé et ne parvenant pas à trouver la motivation nécessaire, il finit par boire plus que de raison et s’endort au beau milieu d’un parc public dès sa première nuit… C’est alors qu’il se fait enlever par un mystérieux garçon…

Les scènes de sexe sont hot et émoustillent les lectrices. Tatsuyuki se fait abuser mais ne semble pas traumatiser pour autant, pourtant il prend cher. La relation entre Tatsuyuki et Nozomi évolue assez rapidement en raison du format court. C’est toujours un peu le soucis sur ce genre de titre. Il faut faire court et tout de même avoir quelques bonnes séances de sexe. Pas toujours évident d’y intégrer une histoire romantique ou ne pas prendre des raccourcis en laissant de côté le consentement d’un des partenaires.
Le passé de Nozomi n’est pas rose non plus il a subi aussi des abus, et cela semble plus dur à surmonter pour lui même des années après. Il y a notamment une scène vraiment poignante qui est assez forte.

Ce qui m’a tout de suite plu c’est son style graphique. Scarlet Beriko a un coup de crayon magnifique. Des corps magnifiquement proportionnés et des visages fins et délicats. Ses illustrations comme ses planches sont un vrai régal pour les yeux. Les expressions des visages de Nozomi vous donne envie d’aller le consoler (ce que fait très bien Tatsuyuki).

Malgré quelques petit défauts, Yondaime ooyamato tatsuyuki, est une bonne surprise sans aucun doute le développement de cette histoire aurait mérité un peu plus qu’un tome. 

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

2 réflexions sur “Découverte manga : Yondaime ooyamato tatsuyuki

  • « Tatsuyuki se fait abuser mais ne semble pas traumatiser pour autant, pourtant il prend cher »
    ^^ » »
    Rien que pour ça je ne lirais pas ce titre. Je pense qu’on peut faire de bon yaoi sans avoir droit à ce genre de scène ou de fainéantise narrative que je trouve à force franchement redondante et malsaine.

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    • J’avoue je lui préfère Jackass pour le coup. Pas d’abus. Après pour prendre la défense de Yondaime ooyamato tatsuyuki, l’abus sort pas du chapeau et surtout pas d’amour, du coup ça peut passer, après quand on connait son personnage son comportement se comprend.
      Mais je comprends pour ça que recommande plutôt la lecture de Jackass pour découvrir l’auteure. J’en parlerais la prochaine fois.

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