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Cinq nouveaux manga à dévorer

J’avais envie de vous faire partager mes petites découvertes. Sans pour autant vous baratiner pendant des lustres. Ce printemps est plutôt un bon cru et il y en a pour tous les goûts.

Otaku otaku de Fujita chez Kana collection Big Kana

Résumé : Narumi et Hirotaka travaillent dans la même société. Ce sont tous deux des otaku. Ils ont chacun une passion dévorante pas toujours évidente à faire entendre aux autres. Peut-elle même être compatible avec une relation amoureuse ? Comprendre l’autre, l’accepter tel qu’il est, se montrer tel qu’on est vraiment…
Misant sur ce point commun, « des otaku », ils décident alors de sortir ensemble. Mais comme dans toutes les histoires d’amours, des interrogations et des doutes persistent. Leur passion va-t-elle les rapprocher ou les séparer ? Heureusement les amis sont là pour en discuter mais aussi pour partager leur « otaku attitude ».

Mon avis : J’ai découvert d’abord l’anime et je vais sans doute revenir dessus car c’est un gros coup de cœur. L’amour est-il si compliqué quand on est otaku ? Oui, sans doute, surtout dans une société qui n’aime pas trop quand on sort du lot. Narumi s’est fait larguée par ses ex. toujours pour le même soucis : c’est une otaku, fan de yaoi et de jeux vidéo, elle vit dans son petit monde. Ce qui a pour effet de faire fuir les hommes. Quoi de plus normal que de sortir avec un de ses amis otaku lui aussi. Entre le shôjo pur et dur et le récit tranche de vie, Otaku Otaku (Wotakoi pour les intimes -Wotaku ni Koi wa Muzukashii-) est un manga léger où l’on souri beaucoup de cet arrangement atypique entre Narumi et Hirotaka. On retrouve parfois un peu de nous les geeks/otaku français et ça fait un peu chaud au cœur quelque part.
N’hésitez pas à découvrir ce titre, le premier tome est à prix sympa. L’anime est disponible sur Prime Video.

Dr Stone scénario de Riichirô Inagaki et dessin de Boichi chez Glénat

Résumé : Taiju, un lycéen tokyoïte, est un jour victime d’un phénomène mystérieux : en une fraction de seconde, l’humanité entière est transformée en pierre ! Des milliers d’années plus tard, à son réveil, il décide de rebâtir la civilisation à partir de zéro avec son ami Senku !! Ne manquez pas le premier opus du meilleur récit de survie et d’aventure S.F. de tous les temps !!
Dr. Stone séduit d’emblée par son propos novateur et ses enjeux colossaux. Quand le renouveau de l’espèce humaine ne tient qu’à deux garçons, quelles solutions peuvent bien s’offrir à la survie de l’humanité ?

Mon avis : Même si ce n’est pas Boichi qui s’occupe du scénario, j’avais hâte de retrouver ce dessinateur que j’adore. J’avais une petite appréhension, mais en fait j’ai beaucoup apprécié ce premier volume. Déjà parce que j’ai été surprise par l’histoire qui m’a foi m’a semblé assez originale, mais aussi pour ses personnages à qui ont s’attache assez rapidement. Quand le scénariste d’Eyeshield 21 et le dessinateur de Sun-ken Rock, décident de travailler ensemble, le résultat est à la hauteur de nos espérances. Ce premier volume est prometteur et m’a tout de suite donné envie de lire la suite. J’espère juste qu’on ne tombera pas dans le shonen classique avec que de la baston. Je ne peux donc que vous encourager à suivre les aventures de Taiju et Senku.

The promised neverland scénario de Kaiu Shirai et dessin de Posuka Demiz chez Kazé

Résumé : Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et sœurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de “Maman”, qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort !

Mon avis  : j’ai entendu tellement de bien de The promised neverland que j’ai acheté assez vite le premier tome. Peut-être en ai-je entendu trop bien et du coup j’ai été un peu déçu. Déjà par le dessin que je ne trouve pas toujours très beaux, mais surtout parce que je n’ai pas eu vraiment d’empathie pour les enfants. Mis à part ça, je dois dite que le scénario est plutôt bien trouvé et je suis curieuse de voir où vont nous mener le scénariste. C’est plus de la curiosité qu’une véritable envie.

Be my slave de Sakurano Mika chez Soleil manga

Résumé : L’intello Azusa Yano est secrètement amoureuse du beau Kaoru Aota, mais il est résolument inaccessible pour elle. Jusqu’au jour où ce dernier se met à se rapprocher d’elle physiquement. N’arrivant pas à le repousser, Azusa devient petit à petit une véritable esclave pour lui ! Mais les choses vont se compliquer lorsque la jeune lle découvre que son petit ami est amoureux d’une autre femme… Entre manipulation et trahison qui saura dominer l’autre ?

Mon avis : Un manga coquin qui se laisse agréablement lire. C’est pour un public averti, il faut dire qu’on attend pas 25 volumes pour que Azusa et Kaoru s’embrassent timidement, ils passent assez vite la vitesse supérieur. Sans pour autant être incontournable Be my slave offre une lecture sympathique. Le manga ne fait que quatre tomes ce qui en fait une série vite addictive.

Hana nochi hare de KAMIO Yôko chez Glénat

Résumé : Haruto Kaguragi règne avec son groupe, les Correct 5, sur le lycée d’élite Eitoku. Ensemble, ils s’évertuent à faire expulser les élèves pauvres pour préserver la réputation du lycée. De son côté, la jeune Oto Edogawa fait tout pour cacher le fait que sa famille n’est pas riche. Mais un jour, elle tombe nez à nez avec Haruto dans la supérette où elle travaille…

Mon avis : Je n’ai jamais lu Hana yori dango, en revanche j’ai vu deux de ses adaptations télévisées : japonaise et coréenne. C’est donc avec une certaine curiosité que j’ai voulu voir sa suite Hana nochi hare. Soyons franc on prend les mêmes et on recommence. L’auteur adapte tout de même son récit aux problèmes des années 2000. Mais la jeune Oto Edogawa n’est pas le reflet de Tsukushi Makino. Et c’est tant mieux. Pour tout vous dire, la fin m’a surprise, alors que je m’attendais à quelque chose d’autre. Bref, j’attends de voir la suite de ce magna.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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