BLABLACinémasorties

J’ai visité l’expo Goscinny et le cinéma à la Cinémathèque

Passionné par le septième art dès son enfance, Goscinny s’est inspiré dans ses bandes dessinées des plus grands chefs-d’oeuvre du cinéma, du péplum au western en passant par la comédie musicale. Ludique et interactive, ponctuée de costumes et décors, l’exposition met en regard planches originales et extraits de films pour révéler l’importance du cinéma dans le travail de ce scénariste de génie. Au cœur du parcours, la reconstitution des studios Idéfix, qu’il a créés, se rêvant en Walt Disney, dévoilera toutes les étapes de création d’un dessin animé. 40 ans après la mort de leur créateur, Astérix, Lucky Luke, les Dalton, Iznogoud et le Petit Nicolas sont devenus des personnages de cinéma à part entière. Pari réussi pour « Walt Goscinny » !

On découvre beaucoup de choses lorsque l’on va à cette exposition. Je connais de Goscinny surtout Astérix. Je connais mal le reste de ses travaux, j’ai à peine lu un ou deux Lucky Luc

« Je crois qu’il faut écrire pour la bande dessinée comme il faut écrire pour le cinéma. » (René Goscinny) Il n’avait sans doute pas tort car bien souvent le story board d’un film ressemble furieusement à une BD. René Goscinny n’aura écrit et réalisé que quatre longs métrages : Astérix et Cléopâtre (1968), Daisy Town(1971), Les 12 travaux d’Astérix (1976) et La Ballade des Dalton (1978). Il est décédé avant d’avoir pu continuer sur un chemin qu’il lui plaisait tant. Cependant son oeuvre BD a été souvent adapté au cinéma avec plus (Astérix) ou moins (Iznogoud) de bonheur.

Une grande salle est consacré à Astérix avec un film plutôt bien fait sur trois versions de Cléopâtre.

J’adore découvrir un peu des artistes au travers des lettres ou des œuvres qu’ils nous ont laissé. C’est très enrichissant. La lettre ci-dessus montre à quel point il ne voulait pas que son oeuvre soit maltraité.

L’expo est courte, car j’en aurais voulu encore plus. Elle s’appréciera autant par les grands que par les enfants. Ils pourront découvrir une partie de notre patrimoine ludique.

Exposition est coproduite par la Cinémathèque française et la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, en partenariat avec l’Institut René Goscinny.

Site officiel

Tarif plein : 11€
Tarif moins de 18 ans : 5,50€

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.