Cinéma

Umrika : l’Amérique je veux l’avoir et je l’aurai

476053Un film indien qui n’est pas un Bollywood et dont les critiques semblent unanime ça donne envie. Je n’ai pourtant pas pu aller le voir à sa sortie fin juillet. J’ai bien fait d’attendre car mon cinéma a fini par le diffuser ! Parfois ça a du bon d’avoir un petit ciné de quartier pourtant nous ne sommes que cinq par ce beau samedi après-midi.

Umrika

Synopsis : Les habitants de Jivatpur sont galvanisés par le voyage de l’un d’entre eux, parti conquérir « Umrika ». L’Amérique, ils la découvrent à travers les cartes postales qu’il envoie. Mais quand il cesse d’écrire, son petit frère se lance à sa recherche.

Avis : Le second long-métrage de Prashant Nair a reçu un accueil critique élogieux, il a même reçu le prix du public au festival Sundance. Le collectif Bollyciné c’est démené pour sa sortie en France. Et le succès, pour un film d’auteur, est une réussite.

Ce qui est amusant c’est l’idée que se font chacun d’un pays dans lequel ils n’ont jamais mis les pieds, mais où ils rêvent d’aller pour se sortir de la misère. Ils sont pétris de rêves et clichés. Tout le monde se ment, mais toujours par amour. Au final même si le héros se sent blessé, il avance et continu de rêver à cet Amérique.

Au début j’ai eu du mal à savoir quand se déroulait le film car l’histoire se déroule dans une inde pauvre, campagnarde et en dehors du temps, les photos envoyés d’Amérique sont surannées. C’est lorsqu’ils font référence à l’acteur Amitabh Bachchan et de son accident lors d’un tournage au début des années 80, un autre événement marquant l’assassinat Indira Gandhi.

Suraj Sharma qui incarne le jeune héros joue juste, tout en finesse et en retenue.  Le jeune Tony Revolori, déjà vu dans Le grand Budapest hotel, est drôle alors qu’il n’est pas indien mais d’origine guatémaltèque. Les seconds rôles sont aussi très attachants (son père, sa mère, la jeune fille etc.).

En ce qui concerne les points négatif, je dirais les longueurs, on a jamais l’impression que le film décolle. Puis il y cette fin… C’est une fin ouverte, et on reste fatalement un peu sur sa faim. Ces deux petits défauts se retrouvait déjà dans The Lunchbox sorti l’année dernière chez nous.

La fin m’a un peu gâché le film, cependant avec le recul j’ai été charmé par cette histoire de rêve et de désillusion. Je le recommande pour connaître autre chose que Bollywood.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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