Cinéma

JUPITER : Une épopée antique version space opera

Jupiter-Ascending

Un film de Andy et Lana Wachowski ça s’attend toujours avec impatience. Et j’ai bien failli en manquer. Mercredi matin alors que j’allais à l’UCG de Bercy, j’apprend que la séance est annulée à cause d’un problème technique. Autant vous dire que je n’étais pas très contente car je venais de jeter une matinée de congés à la poubelle… Mais qu’à cela ne tienne j’y suis retournée samedi matin. Cette fois j’ai opté pour l’UGC d’Odéon. Comme à mon habitude j’ai cherché une séance en VO et sans 3D ce qui n’est pas toujours simple. Cette fois-ci pas d’annulation j’ai enfin pu apprécier cette odyssée de l’espace.

434735.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxJupiter : Le destin de l’Univers ou en VO Jupiter Ascending

Synopsis : Née sous un ciel étoilé, Jupiter Jones est promise à un destin hors du commun. Devenue adulte, elle a la tête dans les étoiles, mais enchaîne les coups durs et n’a d’autre perspective que de gagner sa vie en nettoyant des toilettes. Ce n’est que lorsque Caine, ancien chasseur militaire génétiquement modifié, débarque sur Terre pour retrouver sa trace que Jupiter commence à entrevoir le destin qui l’attend depuis toujours : grâce à son empreinte génétique, elle doit bénéficier d’un héritage extraordinaire qui pourrait bien bouleverser l’équilibre du cosmos

Avis : J’avais très peur en allant voir le film car je voyais fleurir sur le net des avis négatifs et des notes vendant tous droit des abysses. Mais j’ai été agréablement surprise, il n’est pas si mauvais que ça sans doute les spectateurs en attendaient trop ou tout du moins autre chose qu’un space opera de ce type.

Si je ne suis pas ressortie avec la même euphorie que lors de mon visionnage deux ans apparentent de Cloud Atlas dont le scénario imbriqué m’avait séduite. J’ai été satisfaite du résultat de Jupiter Ascending.

Visuellement c’est une tuerie, y a pas d’autres mots. Les effets spéciaux sont magnifique, les scènes de courses poursuites sont haletante, et les combats toujours inventifs. Du grand art !

Je suis obligée de vous parler de la musique de Michael Giacchino un compositeur américain que je ne connaissais, après un petit tour sur sa biographie je me suis rendue compte que je connaissais ses musiques grâce à la télé et au cinéma. Sur Jupiter il opté pour un orchestre symphonique et on en prend plein les oreilles durant deux heures. Il m’a bleffé !

Le clin d’œil à Brazil aura sans doute dérouté quelques personnes, le caméo de Terry Gilliam étant assez décalé. Même si j’ai vu pour la première fois Brazil il y a à peine 15 jours, j’ai surtout pensé à H2G2, mais dans un sens c’est l’administration anglaise qui est moquée dans les deux cas :p Je n’étais donc pas si éloigné que ça.

Mais il y a des choses que je n’ai pas aimé et cela se situe au niveau de l’histoire. Jupiter se fait toujours sauver à la dernière seconde par Caine. Une fois ça va, trois fois bonjour les dégâts. Le scénario est cousu de fils blancs et c’est bien dommage. Il y a de la matière avec une civilisation, des codes, une hiérarchie, des choses nouvelles, parfois on nous donne trop de détail pour qu’on est le temps de tout enregistrer. Mais au final l’histoire de Jupiter et Caine est banale, sa technique de drague est même tout simplement ridicule. Leur histoire manque d’un souffle épique.

Côté acteur j’ai été déçu par la performance d’Eddie Redmayne vu il y a peu dans la Merveilleuse histoire du temps. Il surjoue, susurre ses répliques (que c’est agaçant !), on ressent limite de la gène pour lui. Quel dommage que la direction d’acteur est rendu ce personnage si caricatural et énervant.

Chef d’oeuvre SF pour certains, nanars pour d’autres Jupiter n’a pas fini de diviser. Rien ne vaudra un ou deux visionnages de ce long métrage pour véritablement le digérer. En tous les cas ils ne laissent pas indifférent.

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

2 réflexions sur “JUPITER : Une épopée antique version space opera

  • J’avais aussi été franchement bluffée par Cloud Atlas et je pense que les Wachowski vont souffrir de la comparaison encore longtemps… Personnellement j’y suis allée sans attente particulière. Limite je voulais juste savoir si Sean Bean allait mourir ou pas (les private jokes sur le sujet sont d’ailleurs bien drôles).

    On est d’accord que l’histoire d’amour entre Jupiter et Caine est naze et que Eddie Redmayne est vraiment pas aidé avec un personnage insipide à la voix juste affreuse! mais le visuel épique a gommé les erreurs selon moi, faisant de ce film un bon compagnon à Matrix qui, lui aussi, avait souffert de ces mêmes erreurs en son temps. 😉

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  • oui on est d’accord !! ^^ (ah ah Sean Bean XD le pauvre).
    Il faudrait que je ressorte mes DVD de Matrix ça fait longtemps que je ne les ai pas vu !

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