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Sukekiyo au Divan du monde

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Kyo est de retour en France sans Dir en grey, mais avec ses comparses de Sukekiyo au Divan du monde le mercredi 17 septembre.

Un peu plus tôt dans l’après-midi Aurélie et moi avions interviewé Yuchi (bassiste de Kannivalism) et utA (ex-guitariste de 9GOATS BLACK OUT) pour le compte du Journal du Japon. Le premier était bien plus bavard que le second qui ne pensait sans doute qu’à fuir l’entrevue et le canapé rouge dans lequel il était assis. J’avais fait des interviews par terre, dans des chambres de luxe, dans un café bruyant, au milieu d’une convention encore plus bruyante mais jamais encore dans le noir. Pour lire mes questions en anglais c’était plus que délicat, mais la contrepartie c’est que je n’avais pas le trac.
L’entretien terminé, je rentre chez moi faire une sieste histoire d’être au top pour le concert.

Grâce aux problèmes de RER j’arrive à 20h pile. A peine le temps de poser mon sac et de trouver une place convenable à l’étage que le concert commence ! 1h30 d’une atmosphère lourde, sombre, lente et hypnotique. On est loin des concerts bourrins de Dir en grey. Quelques personnes tentent un pogot, mais sans grand succès.

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Kyo sera Kyo, il n’adressera pas une parole à son public, pas même un au revoir ou un encouragement. C’est typique mais un peu froid. Il joue sur son charisme, sur scène il montre que ce projet n’en déplaise est à lui il est le centre du monde.
Les fans japonaises présentent dans la salle pleurent toute les larmes de leurs corps, personnellement je n’ai pas pu lire les paroles et je ressens comme un manque. L’émotion transparaît dans ses gestes, sa façon de chanter, mais il me manque le pourquoi.

Au bout d’une heure de show entrecoupé de pauses sans un mot sur des pistes instrumentales je commence à avoir envie que ça bouge, que ça remue, mais en vain. Si les orchestrations sont belles et recherchées, si Kyo dégage un charisme de fou, je dois bien dire que je commence à m’ennuyer.

Pour être totalement honnête je n’avais écouté Immortals que deux fois et je n’ai même pas reconnu 304 goushitsu, shita to yoru.

J’en ressors mitigé, c’est à n’en pas douter un excellent concert, très pro, avec une ambiance sombre très intéressante. Mais ne connaissant que très peu le groupe j’ai fini par m’ennuyer. Ce n’est bien entendu qu’un avis très personnel. Le public semblait ravi et avait bien du mal à quitter la salle. C’était une expérience à vivre à mille lieux du visual kei de ses débuts.

Set List
intro : destrudo
elisabeth addict
aftermath
latour
nine melted fiction
the daemon’s cutlery
-Nouvelle chanson-
hidden one
zephyr
scars like velvet
hemimetabolism
304 goushitsu, shita to yoru
vandal
madaraningen
kugui
mama

-Encore-
in all weathers

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

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