Cinéma

Le vent se lève, il faut tenter de vivre

21052691_20131024170345476.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

Le vent se lève, il faut tenter de vivre est annoncé comme le dernier long métrage d’Hayao Miyazaki. Il a décidé de prendre sa retraite après plus de 40 ans de bon et loyaux service. On le retrouvera sans doute du côté du manga et des illustrations car un auteur comme lui ne semble pas près pour autant à ranger ses crayons.

21052583_2013102415340471.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxLe vent se lève

Synopsis : Inspiré par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entreprise d’ingénierie en 1927. Son génie l’impose rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde.
Le Vent se lève raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements historiques clés qui ont profondément influencé le cours de son existence, dont le séisme de Kanto en 1923, la Grande Dépression, l’épidémie de tuberculose et l’entrée en guerre du Japon. Jiro connaîtra l’amour avec Nahoko et l’amitié avec son collègue Honjo. Inventeur extraordinaire, il fera entrer l’aviation dans une ère nouvelle
.

Avis : Pour ce dernier long métrage Miyazaki a décidé de ne pas faire comme d’habitude. Plus d’un fans ont été déçu car oui peu de magie et beaucoup de longueurs.

Si le héros voyage à travers des rêves tout au long de sa vie, le reste du récit est plus terre à terre. On suit la vie du jeune ingénieur, son parcours égoïste d’un génie de l’aéronautique. Il s’inspire de la vie de Jiro Horikoshi, l’ingénieur qui dessina le chasseur Zéro, l’avion emblématique de l’armée japonaise pendant la seconde guerre mondiale.

Je n’ai pas réussi à être touché par son héros, il ne pense qu’à ses projets, et semble imperméable aux sentiments humains. Il n’y a donc aucune empathie de ma part pour lui, du coup je n’ai jamais réussi à me sentir concernée par son histoire.

Du côté des points positifs, j’ai aimé les bruitages « humains » des avions, du tremblement de terre de 1923 qui détruisit Tokyo… L’animation, le visuel, la musique tout est toujours au top c’est évident.

C’est beau, mais je n’ai pas été transporté pour autant. C’est un bon Miyazaki, mais pas le meilleur sans doute parce que je l’ai senti amer ou bien parce que l’histoire de Jiro ne m’a pas intéressée plus que ça. Peut-on y voir un film testament, plein de tristesses et de regrets.

Note : 13/20

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.