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Le livre sans nom d’un anonyme inspiré

UneBourbonKid

Parfois j’arrive un peu retard sur certains événements. C’est le cas pour le livre sans nom. Cet ovni est sorti il y a déjà 3 ans et je ne le découvre que maintenant (merci Vanessa !).

Imaginez vous. Quelqu’un de relativement connu aimerait publier un livre, mais, il ne veut pas le vendre pour son seul nom, mais parce qu’il est bon. Il démarche donc les maisons d’éditions qui sans savoir son identité refuse de le publier. Qu’à cela ne tienne il met son livre sur le net et ça marche ! Fort de ce succès il a trouvé un éditeur et trois autres livres ont suivi. Il n’a pourtant pas envie de dire qui il est, non sans humour il dit qu’il se dévoilera peut-être si son livre est adapté au cinéma parce qu’il aimerait bien aller à l’avant-première.

Bref, on ne sait pas qui il est et les spéculations vont bons trains, la seule chose que l’on sait c’est qu’il serait anglais. Mais revenons en au livre…

le-livre-sans-nom-anonymeLe livre sans nom – Anonyme

Santa Mondega, une ville du sud des États-Unis proche de la frontière mexicaine, oubliée du reste du monde et connue des habitants pour être la ville la plus dangereuse du monde. Tout commence avec la venue d’un homme étrange encapuchonné au Tapioca, un bar local. L’étranger commande un bourbon et après une démonstration de l’hospitalité locale, le boit et… tout ce que l’on sait c’est que les seuls survivants furent l’étranger et Sanchez, patron du bar. Loin de là, deux moines, nommés Kyle et Peto, reçoivent une mission, ils doivent se rendre à Santa Mondega pour aller récupérer une pierre magique (« l’œil de la lune ») censée apporter invulnérabilité à celui qui la porte. Ailleurs, une jeune femme, Jessica, se réveille dans une maison et apprend qu’elle sort d’un coma de cinq ans après avoir été victime d’une tentative de meurtre tandis que l’inspecteur du paranormal Miles Jensen se rend à Santa Mondega pour mener son enquête.

En lisant ce bouquin on a presque l’impression de lire le scénario du prochain Tarantino. C’est sanglant, ça canarde dans tous les sens et les principaux protagonistes possèdent un langage ordurier du plus bel effet. Pour vous donner une idée il me fait penser à Une nuit en enfer de Robert Rodriguez… Si, si.

L’intrigue est dense, pas moyen de s’ennuyer, les 65 chapitres passent vite. Sans doute trop parfois car l’histoire reste très alambiquée. L’auteur explique qu’il a commencé en voulant faire un western et qu’au fil de l’écriture il a planté le décor de nos jours, puis est parti vers le fantastique. Ces petites imperfections se sentent à la lecture, mais si vous mettez ceci de côté vous profitez d’un bouquin vraiment fun avec une pléiade de références cinématographiques. Une chose est sûre son auteur ADORE le cinéma.

C’est gore, l’hémoglobine coule à flot, mais on est pas gêné pour autant, il y a de l’humour et c’est parfois tellement surréaliste qu’on se contente de sourire au lieu de faire une grimace de dégoût. A lire pour se détendre !

Note : 15/20

Tanja

Tombée très tôt amoureuse du Japon, Tanja écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis 1997 dans des fanzines puis sur plusieurs webzine et sur son blog. Dès que l'occasion se présente elle part au Japon se ressourcer.